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COMMUNIQUE – Police municipale de Sanary-sur-Mer reaction inter-syndical

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COMMUNIQUE DE PRESSE – lundi 18 mai 2015

Nous étions habitués au manque de pragmatisme de certains élus employeurs concernant le refus de doter de moyens de protection et de défense les policiers municipaux mais à Sanary sur Mer, le trophée revient à Monsieur le Maire Ferdinand BERNHARD.

En effet, celui-ci a désarmé les fonctionnaires de la police municipale en prétextant que ceux-ci n’accompliraient pas leur tâche correctement.

M. BERNHARD insiste par voie de presse en précisant que l’incompétence des policiers municipaux de Sanary sur Mer justifierait cette prise de décision qu’il qualifie de « sanction ».

Les motivations qui ont conduit cet élu de la République à prendre cette décision sont inacceptables, on ne joue pas avec la vie de fonctionnaires chargés d’assurer la sécurité d’autrui alors même que la profession est encore sous le choc de l’assassinat de la jeune policière municipale Clarissa JEAN-PHILIPPE de Montrouge et que le plan Vigipirate est encore à son niveau le plus élevé.

Raisons pour lesquelles la CFTC PM, l’USPPM, le SNPM–CFE CGC entameront toutes les procédures nécessaires à l’encontre de M. le Maire de Sanary sur Mer pour avoir pris cette décision doublement illégale :

1/ La décision de M. BERNHARD, de désarmer les policiers municipaux, est frappée de vice d’incompétence. La décision de port d’arme nominative, de surcroit délivrée à un agent de police municipale, relève du pouvoir exclusif du Préfet qui dispose seul du pouvoir d’y mettre un terme.

2/ La décision du Maire de retirer l’armement aux policiers municipaux au motif que ceux-ci n’accompliraient pas leur tâche correctement, n’est pas une sanction disciplinaire de celles limitativement énumérées par les articles 89 à 91 de la loi du 26 janvier 1984 et encours l’annulation selon la jurisprudence constante du Conseil d’Etat.

Sur le plan pénal, M. le Maire de Sanary sur Mer ne doit pas ignorer que la détention d’arme que lui a délivrée le Préfet répond à une demande motivée de sa part, et que sauf changement de situation, modification profonde des missions, une telle décision pourrait être lourde de conséquence en cas d’accident de service grave. En effet, la justice pourrait considérer que le Maire, qui ne pouvait ignorer la nécessité pour ses policiers municipaux d’être armés, aurait ainsi failli à une obligation de la loi en matière de sécurité des fonctionnaires, notamment les dispositions du décret n° 85-603 du 10 juin 1985.

 

Les Présidents nationaux CFTC Police municipale, USSPM et SNPM-CFE CGC

Posted On 20 Mai 2015
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LE CANNABIS : FAUX MÉDICAMENT ET VRAIE DROGUE AUJOURD’HUI Et c’est reparti pour des présentations enthousiastes, qui précèdent les études qui pourraient éventuellement les justifier. Jean Costentin Docteur en médecine Des trompettes de Jéricho font à nouveau retentir leurs sonneries (qui pourraient, en l’occurrence, s’écrire avec un c sans cédille) en faveur du « cannabis thérapeutique ». Elles voudraient abattre les murailles qui protègent encore le concept de médicament. Ce ne serait plus les pharmacologues, les toxicologues et les thérapeutes qui élèveraient une molécule à la dignité de médicament. Cela deviendrait l’apanage d’une opinion publique manipulée par des lobbies mercantiles ou mus par la volonté de détruire notre société. Reportons-nous au sondage initié par le think tank Terra Nova épaulé par « France un faux ». Le cannabis, et maintenant certains de ses cannabinoïdes, sont une anthologie de ce type de manipulations. On remarquera d’emblée que, malicieusement, les États qui ont légalisé le cannabis l’ont préalablement travesti en médicament. D’importants éléments pharmacologiques et thérapeutiques s’opposent à ces menées. Alors que les cigarettes antiasthmatiques ont été éliminées de la pharmacopée il y a quarante ans et que le tabac fumé tue 69.000 Français chaque année, d’aucuns ont malgré tout le front de prôner l’usage de « pétards » thérapeutiques ! Un médicament est une substance pure exerçant un effet principal et, au plus, quelques effets latéraux. Le seul THC, principal principe actif, parmi cent autres cannabinoïdes présents dans le cannabis, développe à lui seul de multiples effets en raison du caractère ubiquiste de ses cibles biologiques. Il manque terriblement de spécificité d’action ; or, exit, désormais, en thérapeutique, les panacées et thériaques du passé. Une relation effet-dose précise est indispensable pour établir une posologie adéquate ; or, le THC agit à des concentrations de l’ordre du millionième de gramme par litre de sang. Il est stocké dans les tissus riches en graisse, ce qui est suivi de son très lent relargage ; ce qui rend ses posologies très approximatives et lui confère une durée d’action de plusieurs semaines après sa dernière administration. Par surcroît, le THC interagit avec différentes substances exogènes d’usage fréquent : alcool, anxiolytiques, hypnotiques… Mais, surtout, ce qui qualifie comme tel un médicament, c’est un très haut rapport entre les bénéfices retirés par le patient et les risques encourus en le consommant. Les bénéfices du THC sont modestes, comparés à ceux de vrais médicaments disponibles. Par contre, les risques encourus sont nombreux et parfois graves. En ce qui concerne le psychisme : c’est une drogue (génératrice d’addiction) ; inductrice d’ivresse, sédative, incompatible avec la conduite automobile et diverses activités professionnelles ; désinhibitrice, incitant à des prises de risques ; elle devient anxiogène après avoir été anxiolytique ; elle induit au long cours une dépression de l’humeur ; elle détermine ou décompense ou aggrave la schizophrénie ; elle perturbe la mémoire à la façon de la maladie d’Alzheimer ; elle trouble la cognition (« crétinisante », « le chichon, ça rend con », « la fumette, ça rend bête ») ; elle mène à l’aboulie, à la démotivation (« pétard du matin, poil dans la main ; pétard du soir, trou de mémoire »). À cela s’ajoutent ses méfaits physiques : dépression de l’immunité ; toxicité cardio- vasculaire : artérites, accidents vasculaires cérébraux, déclenchement d’infarctus du myocarde ; troubles endocriniens ; elle perturbe la grossesse et a des conséquences physiques et psychiques négatives pour l’enfant qui en naîtra. Contraints d’abandonner l’apologie de ce THC très dévalué, ceux qui veulent à tout prix trouver des justifications thérapeutiques au cannabis reportent leurs espoirs déçus sur une molécule voisine, le cannabidiol (ou CBD), toujours sournoisement associée à une petite dose de THC (0,2 %). Et c’est reparti pour des présentations enthousiastes, qui précèdent les études qui pourraient éventuellement les justifier. « Dépêchez-vous d’en prendre, pendant que ça guérit. » inShare

Posted On 01 Juil 2018
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