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Une brigade pour mettre fin aux incivilités

Posted On 12 Mar 2022
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Jarny est une commune calme, il n’empêche, « la récurrence d’actes d’incivilités peut pourrir la vie » des citoyens. Aussi, une brigade a été mise sur pied pour améliorer les choses. Via la communication, tout d’abord.

Par Marie KOENIG – 10 mars 2022 à 12:00 – Temps de lecture : 2 min
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Plutôt que mettre l’accent sur la sécurité, le nom de l’équipe évoque une Brigade Environnement et Proximité.  Photo RL /Fred LECOCQ

Il y a un an, Jacky Zanardo, le maire de Jarny, et Hervé Magnolini, adjoint à la Sécurité, planchaient déjà sur la concrétisation de cette mesure de campagne. La création d’un service dédié à la sécurité. Aujourd’hui, il est en œuvre, reposant sur trois personnes : Karine Jeantrelle, Brenda Pauls et Dario Palazzo.

La diversité des missions

« À aucun moment ils se substituent à la police nationale », insiste Hervé Magnolini. Le champ de compétence n’est déjà pas le même. Parmi les problématiques auxquelles les agents seront confrontés, on peut citer les nuisances sonores, le mauvais stationnement près des écoles, les déjections canines, les problèmes d’insalubrité (modérée) dans les logements. « On ne peut pas dire que Jarny souffre d’une insécurité folle, estime Jacky Zanardo. Ce sont plutôt de petits problèmes d’incivilités, mais qui finissent par pourrir la vie des gens. » Objectif : informer (sur leurs droits et devoirs) et faire de la prévention. La sanction (une amende) n’interviendra qu’en cas de besoin, mais les agents – assermentés par la préfecture – peuvent tout à fait y avoir recours.

Un service plus réactif

Karine Jeantrelle connaît déjà bien ces problématiques. Elle partageait ses heures de travail, jusque-là, au service urbanisme et « ce qu’on appelle familièrement le “service des plaintes’’.» Elle explique, ainsi qu’Hervé Magnolini, que beaucoup de ces missions étaient déjà effectuées. Mais cela prenait beaucoup plus de temps. « Ça passait par des courriers, des mails. » N’ayant pas de service proprement dédié , on ne pouvait pas envoyer immédiatement quelqu’un sur place. Aujourd’hui, un échange avec Brenda Pauls et Dario Palazzo suffit.

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