Les missions des agents se complètent. La police municipale a un rôle de proximité et elle est visible sur l’espace public, mais son domaine de compétences ne lui permet pas d’intervenir pour tout. La police nationale a, quant à elle, un champ de compétences plus large qui vient prolonger ce travail de proximité.

Ces réunions mesurent aussi l’efficacité des dispositifs de collaboration entre ces deux services d’ordre notamment en matière de prévention ou d’élucidation d’enquête.

Depuis l’année passée, il a également été décidé d’opter pour le dispositif « Participation citoyenne » en lien avec la préfecture, la police nationale et les mairies de la circonscription. Ce dispositif permet de lutter contre la délinquance multiforme en s’appuyant sur une veille citoyenne. Le but principal n’est pas de faire intervenir les concitoyens sur des faits de délinquance mais plutôt qu’ils soient un vecteur de transmission rapide de l’information vers les professionnels de sécurité, en signalant des faits ou des attitudes pouvant être suspects.

« Lors de nos réunions, nous évoquons aussi les zones accidentogènes décelées sur la circonscription. Et nous échangeons sur les modes de coopération en matière de vols, de cambriolages et des problèmes routiers », détaille le commandant Emmanuel Cote du commissariat de Dombasle.

Et d’ajouter : « En accord avec les mairies, on partage nos informations. C’est très utile pour résoudre nos enquêtes ».

Les policiers municipaux ou les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) sont là pour lutter contre les incivilités (stationnement sauvage, propreté) qui nourrissent le sentiment d’insécurité. Ces agents servent évidemment de relais à la police nationale sur le terrain mais ils ne se substituent pas à elle en intervention.