Suivez nous sur nos autres médias :
SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

Prendre conscience des conduites à risque

Fabien, toujours prisonnier dans la voiture qui vient d'être désincarcérée. - Fabien, toujours prisonnier dans la voiture qui vient d'être désincarcérée.Fabien, toujours prisonnier dans la voiture qui vient d'être désincarcérée.

Fabien, toujours prisonnier dans la voiture qui vient d’être désincarcérée.

Dans le cadre de la journée Sécurité routière qui s’est déroulée au Campus des métiers et de l’artisanat, jeudi dernier, deux simulations d’accident ont impressionné plus de 300 jeunes apprentis.
Avec tout d’abord, une voiture roulant à 50 km/h qui percute un deux-roues et projette le pilote à plus de 12 mètres, et le scooter à plus de 20 mètres. Dans l’exercice suivant, toujours à 50 km/h, une automobiliste entre en collision avec une voiture déjà accidentée, et Louis Gallaud, sapeur-pompier d’Indre-et-Loire, a fait vivre les différentes étapes de l’organisation des secours : « Imaginezvous, coincé dans la voiture, avec des blessures multiples, et des gens qui s’affairent autour de vous, le temps vous paraîtra extrêmement long ».
C’est ce qu’a pu constater Fabien, qui a joué le rôle de la victime jusqu’à sa montée dans l’ambulance, d’autant qu’il a fallu procéder à la désincarcération pour le sortir de la voiture. « J’entendais des bruits bizarres, mais, heureusement, une personne me rassurait en permanence ».
Avec la participation des pompiers, de la préfecture, de la prévention routière, de la police municipale, et de nombreux autres intervenants, des ateliers ont permis aux apprentis d’apprécier les distances de freinage en fonction de la vitesse, d’évaluer son comportement après une consommation d’alcool ou de stupéfiants, de simuler la conduite d’un deux-roues, ou de connaître les conduites à tenir lors d’un contrôle routier.
Pour Damien Redouin, formateur en histoire, et organisateur de cette journée avec Salim Belhaj et Arnaud Lechable, cette journée a avant tout un objectif pédagogique : « Notre public est jeune, et utilise souvent un deux-roues ou vient d’obtenir son permis de conduire. Nous ne sommes pas là pour réprimer, mais pour éduquer et sensibiliser sur les conséquences des conduites à risques ».

Source:: Prendre conscience des conduites à risque

A propos de l'Auteur