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Police de sécurité du quotidien: Nouméa gagne en moyens

Le petit commissariat de la cité Pierre-Lenquette, à Nouméa, a été renforcé de quinze policiers. Organisés en «groupe de sécurité de proximité», ils concrétisent le «quartier de reconquête républicaine» voulu par Paris. Comme le «groupe de traitement local de la délinquance» présenté ce jeudi matin.

Les policiers du GSP sont basés au commissariat de Pierre-Lenquette. © NC la 1ère / Jeannette Peteisi
© NC LA 1ÈRE / JEANNETTE PETEISI Les policiers du GSP sont basés au commissariat de Pierre-Lenquette.
  • Jeannette Peteisi et Malia Noukouan, avec F.T.
Ils sont quinze policiers volontaires, ils exercent à Nouméa et répondent au petit nom de GSP. La nouvelle abréviation apparue dans l’univers déjà très siglé des forces de l’ordre désigne les «groupes de sécurité de proximité».

Depuis le 1er septembre

Ces unités ont été déployées, à l’échelle nationale, dans les quinze «quartiers de reconquête républicaine» qui bénéficient de moyens supplémentaires depuis le 1er septembre. Y compris en Calédonie. Des sections qui s’inscrivent dans la fameuse «police de sécurité du quotidien» portée par la présidence Macron. Le haut-commissaire, Thierry Lataste, resitue le dispositif (photo: services de l’Etat).

« La chance d’être retenus »

 

Motivation

Présenté mercredi, le GSP nouméen est basé au petit commissariat de quartier de Pierre-Lenquette. Concernant à la fois cette cité, Montravel et Tindu, il vient renforcer l’action des neuf policiers qui couvraient déjà la zone. L’un des hommes du groupe explique sa motivation à intégrer cette nouvelle unité. 

« Je crois en ce service »

Liens à renouer

Missions du GSP: lutter contre l’insécurité du quotidien, les cambriolages, la délinquance juvénile, les violences intrafamiliales, etc, mais aussi approfondir le partenariat avec les acteurs locaux et renouer les liens avec les habitants.
Le reportage radio de Jeannette Peteisi.

Présentation du GSP de Nouméa

Groupe local de traitement de la délinquance

Les quinze «quartiers de reconquête républicaine» sont par ailleurs dotés d’un «groupe local de traitement de la délinquance». Alliant police et justice, il s’est réuni pour la première fois en Calédonie ce jeudi matin, à l’Espace Montravel. Dans cette instance, des représentants de la police, nationale et municipale, ainsi que de la gendarmerie, mais aussi un élu de Nouméa.

Coordination

Le GLTD doit coordonner les actions des forces de l’ordre et des services de justice sur le terrain. Les informations recueillies pourraient notamment permettre au Parquet d’apporter une réponse plus ferme. En fonction, bien sûr, de l’infraction commise: cambriolage, trafic de cannabis, vente illégale d’alcool…

L'Espace Montravel, structure municipale, a reçu le groupe de traitement local de la délinquance. © NC la 1ère / Malia Noukouan
© NC la 1ère / Malia Noukouan L’Espace Montravel, structure municipale, a reçu le groupe de traitement local de la délinquance.

Animé par l’avocat général

«La délinquance s’exporte», la réponse sera la même pour les habitants du quartier qui commettent des infractions en dehors de leur secteur, précise l’avocat général Christian Pasta, chargé d’animer ces échanges au sein du GLTD.

« Donner des réponses immédiates »

Répression et prévention

L’idée est donc de sanctionner rapidement les infractions commises afin de de faire baisser la délinquance à Pierre-Lenquette, Montravel et Tindu. Outre la répression, il y a aussi le volet prévention, assuré par la police de sécurité du quotidien et les différents services concernés.

Tous les deux mois

Le groupe est appelé à se réunir tous les deux mois, pour échanger, faire le point, analyser les phénomènes de délinquance… Les explications du haut-commissaire, Thierry Lataste.

« Complet et ciblé »

Deux séances plénières par an

Le GLTD rendre compte de son action deux fois par an, dans un format plus élargi: devant le gouvernement, le service pénitentiaire d’insertion et de probation, les bailleurs sociaux, l’Education nationale, le syndicat mixte des transports urbains et les associations de quartier. Des associations qui ont notamment apporté leur soutien lors de cette première réunion, pour encadrer les jeunes.

Rendez-vous le 10 octobre

Certains animateurs ont également souligné la nécessité de mener une action collective pour sensibiliser les plus jeunes, dès le primaire, via des structures qui leur permettent de les occuper après l’école.Des actions devraient être décidées le mercredi 10 octobre, date d’une première séance en comité restreint.

Pour s’y retrouver dans les sigles

GSP: groupe de sécurité de proximité

GTLD: groupe de traitement local de la délinquance

PSQ: police de sécurité du quotidien

QRR: quartier de reconquête républicaine

CLSPD: conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance

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