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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

On a testé pour vous les nouveaux horodateurs payants de cette ville

Trouver une place de stationnement en surface n’aura jamais été aussi simple. Seulement, depuis hier, il faut jeter des pièces dans l’un des 26 parcmètres. On a testé…

Aïe ! Retour de vacances, pluie et, ultime mauvaise nouvelle qui accompagne ce lundi morose, la mise en service des vingt-six horodateurs « nouvelle génération » dans toute la commune. Synonyme de suppression de nombreuses places gratuites. Autant en centre-ville que dans les quartiers périphériques. Et « bim »… Depuis hier, il faut bourse délier pour garer Titine à peu près partout donc. Ou bien effectuer des petites grimpettes pour éloigner notre (vieux) tacot du cœur historique. Compte tenu de l’état courbaturé de nos cuisses éprouvées par une petite rando dominicale, on opte pour la première solution : banquer pour stationner près de l’agence Nice-Matin.

PLACES PARTOUT

9 heures passées de quelques minutes : moteur ! On s’engouffre dans la montée du casino. Troisième virage, deux places nous sourient. Sensation inédite. Au sol, le marquage blanc « payant » est tout frais. On monte un peu, rue de l’Ancien-Palais-de-Justice. Quitte à passer à la caisse, autant être garé à plat… Plutôt devant la maison des associations ou en face de l’ancienne maison d’arrêt ? Les possibilités sont multiples.

Là où, il y a quelques jours à peine, trouver le moindre trou de souris pour y glisser son auto relevait de l’impossible (sauf pour un de nos collègues chanceux qui prenait un malin plaisir à nous dire chaque jour qu’il avait trouvé une place juste à côté… Grrr…).

Le nouveau plan de stationnement augurait « un meilleur partage du domaine public » et la « fin des voitures ventouse. » Sur ces points, les promesses semblent tenues. Finis les tours du pâté de maisons et les pneus qui crissent. La place s’offre à nous en un clin d’œil.

On serre le frein à main avant de se diriger vers « la bête ». Jaune. Comme la zone dans laquelle on se trouve. Devant nous, un papy semble circonspect. L’écran, placé pile poil face aux quelques rayons de soleil qui essaient de se frayer un chemin entre les nuages, est quasi illisible. On s’approche pour tenter de décrypter le message. Ça mouline un peu. Il faut entrer son numéro d’immatriculation puis presser la touche valider. On peut ensuite payer par carte ou en espèces. On met trois euros, histoire d’être tranquille jusqu’à onze heures. Et puis, après, on utilisera « Prestopark », système qui permet de payer via son smartphone, à distance notamment, un ticket virtuel que les agents de police municipale peuvent visualiser via leur boîtier de verbalisation électronique.

PREMIERS PV

Derrière nous, un jeune homme pointe l’horodateur et nous demande « Ah ! M…, il fonctionne!? » Eh oui, il est en service ! Marche arrière, le conducteur reprend sa voiture pour voir si le macadam est moins cher ailleurs. On fera de même, quelques heures après. L’outil de stationnement connecté Prestopark étant pour l’heure au point mort, on est contraint de remonter vers notre bolide. Et tant qu’à faire, on tente de lui trouver un emplacement à l’œil. Sur les pare-brises des véhicules garés à côté du nôtre, les petits PV sont alignés. Mieux vaut éviter ça et prendre un peu d’altitude… Tant pis pour les courbatures !

Source:: On a testé pour vous les nouveaux horodateurs payants de cette ville

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