L’œil est toujours aussi brillant lorsqu’il parle d’athlé, lorsqu’il parle de Nancy, de sa ville, de son… semi-marathon.

Pascal Thiebaut qui, entre deux réunions, arrive encore à se dégourdir les jambes avec ses copains du club et notamment son Président Pierrick Haan, monte en température à l’approche du semi-marathon du Grand Nancy qui se déroulera le 5 mars prochain : « On espère 2.000 coureurs, même si on en a réuni 3.000 en 2015. Jeudi, on était à 800 à plus de deux semaines du départ. Le 5 mars est une bonne date à trois semaines du marathon de Paris. Rien de tel qu’un semi comme celui du Grand Nancy pour préparer le marathon. On lance un nouveau parcours, sur une nouvelle date avec évidemment beaucoup de soucis à régler car nous sommes toujours en état d’urgence. Mais je dois rendre hommage à Eric Pensalfini, Claude Pourchet et tous les services de la métropole qui se multiplient en quatre pour qu’on puisse organiser ce semi-marathon. »

Un semi-marathon d’envergure, qui depuis longtemps a acquis ses lettres de noblesse (il fut le cadre des championnats de France en 2012), qui demande évidemment un boulot colossal, une organisation sans faille et du personnel humain : « On va retrouver plus de 300 bénévoles pour la course, dont 150 sur le site », explique Dominique Feuiltaine, bras droit de Pascal Thiebaut. « On va retrouver 70 postes de signaleurs, 26 véhicules blocants si besoin la circulation sur le parcours, sans oublier le personnel de la police municipale et nationale. Et pourtant, plus de 75 % du semi va se dérouler sur piste cyclable. On a passé beaucoup de temps à penser ce nouveau parcours, en essayant de tenir compte à la fois au profil et à l’impact mineur sur les communes traversées ».

Un parcours roulant

Le profil du parcours est incontestablement plus roulant que le précédent. Moins dur donc, même si Dominique Feuiltaine qui évidemment a testé pour nos lecteurs les 21 km du parcours fait remarquer : « Je confirme. C’est moins dur qu’avant. Même si le passage de l’écluse à Laneuveville risque de casser l’allure. Et puis, l’allée de Montaigu en montée sera la petite difficulté de la course. Mais rien de méchant ».

Les organisateurs, Pascal Thiebaut en tête, ont tenu aussi à mettre en valeur les équipements métropolitains : « On passe notamment dans le parc de Montaigu, devant le stade Marcel Picot, jardin de notre chère ASNL et devant l’espace résidentiel des Rives de Meurthe. Une manière de montrer qu’il est très agréable de courir dans Nancy et sa métropole ».

Rappelons que dans le cadre de l’état d’urgence et au regard des contraintes liées à la course et de la disponibilité de la police municipale, la Ville de Nancy, par l’intermédiaire de Patrick Baudot, adjoint aux Sports et Valérie Debord, co-signataires d’un document, avait fait capoter l’organisation du dixième semi-marathon prévu le 2 octobre 2016.

Mais ce dixième, édition symbole, aura bien lieu. Le 5 mars prochain. Pour le plus grand plaisir du sport. Et pour montrer aussi que, dans la métropole nancéienne, malgré le terrorisme, on n’a même pas peur…

L’organisation

Date : Dimanche 5 mars 2017

Départ : 10 h Boulevard d’Austrasie

Arrivée : Boulevard d’Austrasie

Tarifs : 18€ (pré-inscriptions jusqu’au jeudi 2 mars)

Distance : 21 km

Buffet, vestiaires, douches, parking à disposition.

Renseignements : Nancy Athlétisme Métropole (03.83.18.02.95) ou www.nam.athle.fr

Retrait des dossards le samedi 4 mars de 14h à 19h ou à partir de 8h le jour de la compétition, à la Grande Halle Renaissance boulevard d’Austrasie à Nancy.

Gilles GAIHIER