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Karnaval des gueux : cinq interpellations, quatre policiers blessés dont un sévèrement

Posted On 14 Fév 2018
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Karnaval des gueux : cinq interpellations, quatre policiers blessés dont un sévèrement
Un bien triste carnaval à Montpellier.

JEAN-MICHEL MART

La soirée du Karnaval des Gueux, mardi 13 février, pourtant interdite par la municipalité de Montpellier et la préfecture de l’Hérault, a été émaillée de violences. Bilan à chaud.

A l’issue de la soirée particulièrement mouvementée autour de l’Ecusson ce mardi 13 février, du fait des Gueux, qui ont défilé malgré l’interdiction de leur Karnaval décidée par le maire et décrétée par la préfecture, cinq personnes ont été interpellées, notamment pour violences envers les policiers.

HÉLÈNE AMIRAUX

La réaction de France Insoumise 34

France Insoumise 34 dénonce, dans un communiqué,  » Monsieur Philippe Saurel a joué au pompier pyromane dans sa gestion du “Karnaval des gueux” et a donné à des enfants de notables, ce qu’ils sont pour la plupart, un alibi moral pour dégrader la ville », situation « provoquée par l’arrêté municipal d’interdiction du carnaval ». Le communiqué s’interroge également sur la pertinence d’une telle interdiction,  » la mise en danger inutile de nos forces de l’ordre, déjà assez fatiguées et sur les nerfs « .

Mais aussi dégradations aggravées (autour de la place Saint-Denis, rue Balard, au encore place Salengro). Autre motif de poursuite, une participation à un groupement en vue de préparer des violences et des dégradations.

JEAN-MICHEL MART

 Selon le parquet de Montpellier, quatre policiers ont été blessés, dont un assez grièvement au visage. « Un individu cagoulé a agressé par derrière un fonctionnaire de police à l’aide d’une bouteille d’eau glacée », écrit le syndicat Alliance.

De leur côté, des participants d’un autre carnaval qui se tenait au bar de la Pleine Lune, rue du Faubourg Figuerolles, dénoncent l’intervention des forces de l’ordre. « On nous a été gazés à 150 mètres du feu de poubelle de la place Salengro, alors qu’on avait rien à voir avec ça. Je suis parti demandé à un policier pourquoi ils avaient fait ça, on m’a dit ta gueule casse-toi », raconte Frédéric, le DJ de la soirée. Il dit avoir été bousculé quand il a réclamé le matricule du policier et gazé au visage.

Le préfet condamne les violences perpétrées par les émeutiers

Dans un communiqué, Le préfet de l’Hérault Pierre Pouëssel condamne fermement les exactions et salue le professionnalisme et le sang-froid des agents de la force publique tout en encourageant les victimes de dégradations à porter plainte.Le préfet s’indigne enfin de l’agression des policiers nationaux faisant quatre blessés dont un grièvement au visage.

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