J’ai demandé au préfet de la Meurthe-et-Moselle et au directeur départemental de la Sécurité publique de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer ce phénomène, de réduire le sentiment d’insécurité et ainsi de rétablir la sérénité au centre commercial des Nations. »

La lettre signée par Stéphane Hablot a été distribuée, vendredi matin, aux commerçants des Nations et, plus particulièrement, aux principaux concernés : les cafetiers de la place.

Le phénomène en question, c’est le tabagisme, qui, malgré certains rappels à l’ordre et contraventions, perdure à l’intérieur du centre.

« De nombreuses personnes se plaignent », indique Nassima Faiq, adjointe déléguée à la santé. « Notre venue ce matin est un rappel du respect de la loi Evin, modifiée en 2007. »

Et d’indiquer que la ville s’implique fortement dans la lutte contre le tabagisme, en partenariat d’ailleurs avec la Ligue contre le cancer, en ayant, notamment, interdit le tabac à proximité des aires de jeux de parc Richard-Pouille.

Préjudiciable au centre

Dangereux pour la santé, du fumeur, et celle de leur entourage, l’usage du tabac serait également préjudiciable au bon fonctionnement du centre. « Un certain nombre de clients nous ont même déclaré avoir arrêté de se rendre aux Nations du fait de cet environnement. »

Accompagnée de Manu Donati, délégué à la démocratie participative et au développement durable, de Didier Weber, responsable de la police municipale, et de Gérard Stcherbinine, chargé de la sécurité-prévention au sein de la ville, Nassima Faiq s’est rendue auprès des commerçants du centre.

« C’est un combat de tous les jours », explique le gérant d’une brasserie. « Malgré la possibilité pour les fumeurs de se rendre à l’extérieur, il faut faire preuve de vigilance constamment. »

Rappelons que les responsables des lieux encourent, en cas de non-respect de loi, une amende de 135 €, qui peut atteindre jusqu’à 750 € en cas de non-acquittement.

Frédérique BRACONNOT