Suivez nous sur nos autres médias :
SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

Gérard Collomb lance le chantier de la police de sécurité du quotidien

Gérard Collomb a dévoilé samedi les contours de la concertation qui doit mener à la naissance de la police de sécurité du quotidien (PSQ).

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.
Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. (Reuters)
Partager sur :

Gérard Collomb a lancé samedi à La Rochelle une concertation en vue de la création de la police de sécurité du quotidien (PSQ). Le ministre de l’Intérieursouhaite que des propositions émanent du terrain. Jusqu’au 20 décembre, policiers et gendarmes pourront donc donner leur avis via des questionnaires et à travers des réunions dédiées. Le gouvernement souhaite également que la concertation soit menée aux niveaux départemental – entre les préfets et les syndicats notamment – et national avant la fin de l’année. Objectif, lancer les premières expérimentations dès janvier.

Davantage d’agents, de moyens et d’autonomie

Dans un dossier de présentation que le JDD s’est procuré, le ministère de l’Intérieur fixe plusieurs « priorités » à cette police de sécurité du quotidien. Le gouvernement assure que les policiers et gendarmes seront « plus nombreux et plus présents sur la voie publique », les procédures seront « simplifiées et allégées » grâce à des « moyens de sanction immédiats » comme les amendes forfaitaires pour détention de stupéfiants, harcèlement ou petites incivilités. Le ministère de l’Intérieur promet également des « effectifs supplémentaires », un « parc immobilier rénové », un « parc automobile renouvelé » et des « équipements et des armements modernisés ». Le ministère veut aussi doter les agents de tablettes « pour plus d’efficacité et plus de facilité ».

Le gouvernement souhaite également que la police puisse s’adapter au territoire sur lequel elle travaille. « La police du quotidien devra être une police sur mesure », a déclaré Gérard Collomb samedi. Des « dispositifs opérationnels décidés à partir de la réalité du terrain » seront mis en place grâce à une « plus grande autonomie pour les responsables territoriaux de la police et de la gendarmerie ». Le développement de partenariats avec les acteurs publics (police municipale, réseaux de transports, services sociaux) ou privés (sécurité privée, associations, commerçants) est aussi mentionné.

A propos de l'Auteur