Durant l’été, les services municipaux de Belfort ont posé des panneaux aux entrées de la rue de Bavilliers, rappelant que la vitesse est limitée à 50 km/h, aussi bien dans la montée que dans la descente. « Ce n’est pas efficace du tout. Ça continue à rouler vite », a réagi Jean-Luc Coin, lors la réunion de quartier.

Depuis dix-neuf ans, le président de l’amicale mutuelle de la Pépinière dénonce la vitesse excessive dans la rue où il réside. Pour remédier à ces infractions récurrentes, les municipalités successives ont imaginé différentes solutions : élargissement de la bande de peinture médiane de la chaussée, création de chicanes avec des places de stationnements, installation d’îlots entre deux passages protégés en haut de l’artère et pose d’un radar pédagogique.

Un feu tricolore ? Trop cher

« Vos aménagements ne servent à rien », tranche Jean-Luc Coin. « Il vaudrait mieux installer des ralentisseurs. » Cette hypothèse a été écartée par les services techniques de la Ville. D’après eux, ces ralentisseurs seraient dangereux au vu de la configuration de la rue et en raison de la circulation des bus. Une autre piste a donc été étudiée : l’aménagement d’un carrefour à feux au croisement avec la rue Molière. « En raison de son coût, soit 60 000 €, le projet n’a pas été retenu dans les arbitrages budgétaires pour 2018 », indique Tony Kneip, le président du conseil de quartier de la Pépinière.

La police municipale a donc été sollicitée pour réaliser des contrôles de vitesse. Entre le 1er  janvier et le 31 août de cette année, elle a dressé un procès-verbal à 63 automobilistes qui roulaient bien au-delà de la vitesse autorisée en agglomération. 21 d’entre eux ont été flashés dans la rue de Bavilliers, 40 dans la rue Foltz et deux dans le faubourg de Lyon.

Pascal CHEVILLOT