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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

Un témoin de la scène : «Le regard vide, l’agresseur avait l’air d’un zombi»

Gregory Dudkiewicz indique l'impact d'une des balles./ Photo DDM, ChL
Gregory Dudkiewicz indique l’impact d’une des balles./ Photo DDM, ChL

Présent devant le Garden Ice Café au moment des faits, Gregory Dudkiewicz a été légèrement blessé au bras par une balle perdue tirée par la police municipale. Cet ancien élève de l’école de la police nationale de 1,95 m pour 110 kg et amateur de boxe n’a pas cédé à la panique quand il s’est retrouvé face à l’agresseur présumé et dans l’angle de tir des agents municipaux : «J’ai compris immédiatement que l’individu était en pleine folie. Le regard vide, il avait l’air d’un zombi comme s’il avait mélangé alcool, médicaments et stupéfiants. Depuis le café que je tiens place Prax-Paris, je l’avais déjà observé la veille se faisant remarquer Esplanade des Fontaines levant les bras au ciel en lançant des «allahou akbar». Très clairement, il ne semblait pas avoir tous esprits. Quand je l’ai vu débouler en voiture sur les allées de l’Empereur puis essayer de donner des coups de couteau à toutes les personnes qu’il croisait en remontant vers les cafés, j’étais prêt à le stopper. C’est finalement des tirs de la police qui ont arrêté l’individu. Blessé par l’un de ces tirs, je m’en sors miraculeusement par une blessure légère au biceps, une entaille de 3 cm. Le policier a fait son travail et je ne lui en veux pas de m’avoir touché. D’ailleurs, je ne porterai pas plainte contre lui. Il fallait vraiment intercepter ce fou avant qu’il n’atteigne les terrasses des cafés.»

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