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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

Un règlement de comptes entre jeunes fait deux blessés aux abords du lycée Palissy de Gien

Posted On 21 Oct 2017
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Police municipale et gendarmerie ont dû intervenir lundi, dans l’après-midi, aux abords du lycée Bernard-Palissy, où un différend entre jeunes a fait exploser une bagarre.

L’incident trouverait son origine dans une autre altercation, qui se serait déroulée en fin de semaine dernière. Selon des élèves de l’établissement, certains s’en serait pris à un adolescent, qui se serait « fait tabasser », parce qu’originaire de Sully-sur-Loire.

La réplique ne s’est pas fait attendre.

Lundi, en milieu d’après-midi, des élèves sullylois seraient venus demander des comptes aux agresseurs giennois et le ton serait rapidement monté, sur les parkings environnants et à proximité de l’entrée du lycée.

Du gaz lacrymogène utilisé par les militaires

Voyant l’ambiance se tendre, le personnel du lycée Palissy a préféré garder certains élèves à l’intérieur, pour les protéger, et a fait appel aux forces de l’ordre.

Selon le procureur de la République de Montargis, Loïc Abrial, les gendarmes, sur place, se sont trouvés face à un rassemblement d’environ 150 jeunes, parmi lesquels de nombreux spectateurs des événements.

Les militaires ont utilisé des gaz lacrymogène pour stopper le pugilat, qui a fait deux blessés légers.

« Il s’agit d’une bagarre entre deux bandes rivales« , explique le procureur. « Notre première mission est d’identifier les victimes et les agresseurs. Une enquête est en cours afin de démêler la situation et de comprendre ce qui s’est passé. »

Les caméras de vidéo-protection pourraient aider les enquêteurs à y voir plus clair, comme le précise l’adjoint à la sécurité, Stéphane Cornée, qui souligne également combien ces affrontements entre jeunes de Gien et de Sully-sur-Loire sont récurrents. « Nous devons mettre un terme à tout ça« , annonce-t-il.

Autour du lycée, la surveillance a été renforcée, tant par les gendarmes que par les policiers.

Lundi soir, de nombreux lycéens sont rentrés chez eux choqués. Des parents, qui venaient chercher leurs enfants à la fin des cours, disent aussi avoir eu peur.

Pascale Auditeau

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