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Tribunal de Saint-Malo. La querelle de voisinage dégénère

Posted On 18 Juil 2017
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Depuis plusieurs mois, les deux voisines de palier, à Saint-Malo, ne se supportaient plus.

Les faits remontent au 30 novembre 2015 et se passent dans un quartier de Saint-Malo. Les deux personnes présentes dans la salle sont à la fois mises en causes et victimes. Depuis plusieurs mois, ces deux voisines de palier ne se supportent plus. « Ça a commencé lorsque je me suis plaint auprès de ma voisine. Son fils avait déféqué dans le hall de l’immeuble. Je lui ai demandé de nettoyer. C’était un 14 juillet, et elle l’a mal pris. » Depuis, la situation est plus que conflictuelle, mais c’est le 30 novembre que la situation dégénère.

 Griffures, tirages de cheveux

Ce jour-là, les deux femmes se croisent dans un couloir de leur résidence. Il n’en faut pas plus pour qu’elles en viennent aux mains. Griffures, tirages de cheveux. Résultat : l’une des deux femmes est en incapacité de travail pendant 12 jours. Paniquée, elle appelle immédiatement sa mère, qui tombe à son tour sur la voisine… Et sort de cette rencontre avec des œdèmes et cinq jours d’arrêts.

 « J’avais peur de rentrer et sortir de chez moi »

Aujourd’hui, la victime principale est venue témoigner, mais aussi se défendre, car la situation est floue quant au déroulé de l’agression.

 « Je maintiens ma déclaration. Ma voisine a profité de la situation pour prendre à témoin ses enfants. Elle a essayé de m’agresser physiquement pour mettre fin à cette situation, tout en passant pour la victime aux yeux de ses enfants. J’avais peur de rentrer et sortir de chez moi. Depuis mars 2016, elle a déménagé, et j’ai pu reprendre une activité ».

Des soucis avec d’autres voisins

La voisine, elle, n’est pas présente pour se défendre. La victime ne manque pas de le souligner : « Moi je suis venue car je n’ai rien à me reprocher ». Pourtant le juge souligne que la victime présente avait depuis 2008 des différends avec d’autres voisins. Selon le bailleur de l’immeuble, elle a souvent provoqué des altercations, se plaignant par la suite des conséquences.

Ce à quoi son avocat répond instantanément :

« Les deux problèmes évoqués sont le nourrissage d’un chat dans le hall de l’immeuble, ainsi que des remarques à l’encontre d’un voisin qui violentait son chien. Certes ma cliente se mêle parfois de choses qui ne la regardent pas, mais c’est son bon cœur qui l’y amène. »

Finalement, celle qui s’est présentée au tribunal a été relaxée, tandis que sa voisine a été condamnée à un mois de prison avec sursis, et 300 € d’amende.

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