Longtemps il n’y eut que Marseille et la Côte d’Azur pour donner à la France son frisson de grand banditisme propre à nourrir les polars. Mais, depuis quelques années, Toulouse est aussi devenu le théâtre de règlements de comptes entre bandes rivales « gérant » les trafics. Et les fusillades se sont multipliées jusque sur les trottoirs du centre-ville. Quatorze morts en six ans, tout de même…

La dernière en date de ces exécutions du « milieu » toulousain remonte à lundi soir. Mais ce « tragique fait divers », selon l’expression consacrée, revêtait une dimension particulière : le tueur était affublé d’un niqab noir, il a sorti une kalachnikov dissimulée dans une poussette avant de tirer sur un groupe rassemblé près de l’entrée du métro, ciblant un individu « très défavorablement connu des services de police ». Cela se passait dans le quartier toulousain du Mirail, près de la Caisse d’allocations familiales. Bilan : un mort, sept blessés dont deux au pronostic vital engagé. La piste terroriste a été écartée par la police.

Et la presse de gauche essaie de nous faire pleurer sur la disparition de la police de proximité, le manque de moyens pour la politique de la ville et l’inertie des élus. Libération termine son article par cette pique :

« À la Reynerie, au lendemain de la fusillade, aucune cellule de prise en charge psychologique des habitants n’a été mise en place. »

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Quant au bon maire de Toulouse, un centriste qui avait été sollicité par M. Macron, il donne finalement raison à la gauche : M. Moudenc a promis 120 millions d’euros d’investissement et le retour de la police municipale dans les quartiers.

Tout est dit : pour la gauche et ses autruches, continuons à lâcher des millions pour la politique de la ville, agrémentons-les de cellules psy et tout ira bien.

Mais, pour les Toulousains moyens qui ont vu leur ville complètement transformée en vingt ans, les choses sont bien plus claires, dès qu’on peut les dire. Ce nouveau règlement de comptes rappelle une nouvelle fois les liens entre immigration, islamisation, communautarisme et banditisme. Et ce n’est plus faire un amalgame que d’ajouter terrorisme islamiste à cette gangrène qui a produit, souvenons-nous, Mohammed Merah, toulousain lui aussi. Le premier de la longue série…

Tout cela est visible dans la ville, jusque dans le centre. L’islamisation de nombreux quartiers est une réalité en pleine expansion. L’insécurité aussi.

Qu’un tueur se soit déguisé en niqab pour effectuer un règlement de comptes au sein du milieu de l’islamo-banditisme toulousain n’en est qu’un nouveau signe. Le niqab est devenu LE vêtement pour se fondre dans la foule toulousaine.

Et ce détail est bien plus qu’un fait divers, dans cette ville rose qui a sombré dans le noir. Un jour, il faudra bien que nos élites crèvent ces abcès qui n’en finissent pas de gonfler, et dont le niqab est le triste signe.