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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

TARASCON : 3 Policiers Municipaux agressés

Posted On 10 Juin 2017
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Par Nathalie DeumierPublié le 09/06/2017 à 15:33 Mis à jour le 09/06/2017 à 16:55

Ce mercredi soir, les policiers contrôlent des jeunes, quartier des Ferrages à Tarascon pour un problème de stationnement abusif. D’après le maire de Tarascon, un conducteur est arrêté en pleine voie et bloque la circulation. C’est au moment où les policiers lui demandent son permis (qu’il n’a pas sur lui) que le conducteur s’énerve très vivement. Une trentaine de jeunes arrivent alors, se mêlent de ce qui était une « affaire de routine » et s’en prennent aux agents de police. En plus des coups qui sont donnés, il volent un gilet pare-balle, les clés du véhicule de police (réapparues depuis), une bombe lacrymogène. Le véhicule de police est abîmé.
Les policiers, tout trois armés, n’ont pas dégainé leur pistolet.

Des policiers blessés et choqués

L’un des 3 policiers agressés a 5 jours d’ITT (Incapacité Temporaire de Travail), un autre 3 jours. Avec de probables prolongations. Tous sont très choqués.

Voici un extrait du communiqué du maire de Tarascon, Lucien Limousin :

Je me suis rendu auprès d’eux dès l’instant où j’ai eu connaissance des incidents. J’ai saisi, le soir même (ce mercredi ndlr), les autorités administratives et judiciaires afin d’attirer leur attention sur les événements qui venaient de se produire. Les agents concernés et moi-même avons immédiatement déposé plainte. Le médecin du travail a été contacté afin de les accompagner. Un soutien psychologique a été proposé aux policiers municipaux ainsi qu’à l’ensemble des effectifs du poste de police.

L’un des auteurs a été interpellé

Le premier magistrat de tarascon écrit également que l’un des auteurs a déjà été placé en garde à vue. Il sera présenté ce vendredi après-midi devant le Procureur de la République. Des sanctions exemplaires ont été demandées par le maire à l’endroit de ceux qui ne respectent pas les forces de l’ordre.

Lucien Limousin conclut son communiqué en déclarant : « laissons maintenant la justice faire son travail. »

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