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Saint-Leu-la-Forêt L’agglomération Val Parisis a lancé sa brigade armée

Val Parisis a lancé le 1er juillet son service mutualisé de police municipale de soirée, sur six communes, avant l’extension à la police de nuit à l’ensemble du territoire.

07/07/2017 à 12:36 par Daniel Chollet

Le préfet a passé en revue la brigade, avec le directeur, Michel Ajavon, Sébastien Meurant, maire de Saint-Leu et Yannick Boëdec, président de l'agglomération.
Le préfet a passé en revue la brigade, avec le directeur, Michel Ajavon, Sébastien Meurant, maire de Saint-Leu et Yannick Boëdec, président de l’agglomération.

« La sécurité est une attente forte et légitime de la population », a expliqué Yannick Boëdec, président (Lr) de la communauté d’agglomération, samedi 1er juillet, en lançant la nouvelle brigade de police de soirée, à Saint-Leu-la-Forêt. « Si la sécurité relève de la compétence de l’État, on ne peut pas rester sans rien faire ».

C’est un des projets les plus importants qui aboutit pour Val Parisis – communauté d’agglomération de 270 000 habitants née en janvier 2016.

Une brigade armée (lorsque tous les agents auront été formés) de revolvers 38 spécial et pistolets à impulsion électrique, composée de six hommes et trois femmes, avec un équipage cynophile, agit désormais sur le terrain sept jours sur sept, de 18h30 à minuit, à Bessancourt, Frépillon, Le Plessis-Bouchard, Montigny, Pierrelaye et Saint-Leu. Prenant ainsi le relais de la police municipale locale.

38 spécial et Taser©

Ils seront armés comme des policiers, mais n’ont cependant pas les mêmes compétences : ils n’assurent pas le maintien de l’ordre mais ont vocation à lutter contre les vols, les trafics, l’alcoolisme sur la voie publique, les nuisances et incivilités, les phénomènes de bandes. Tout ce qui suscite, selon Florence Portelli, maire (Lr) de Taverny et vice-présidente de Val Parisis en charge de la sécurité, « le découragement de nos concitoyens et leur colère, notamment dans les quartiers populaires, face à l’impunité et la montée de la délinquance ». Leurs missions seront parfois exercées avec la police et la gendarmerie, avec qui des réunions auront lieu chaque semaine.

Convention de coordination entre l’Etat et la police intercommunale

Les maires ont signé une convention de coordination entre les forces de sécurité de l’État et la police municipale intercommunale. Val Parisis est, selon le préfet, Jean-Yves Latournerie, « la première intercommunalité en France à se doter de cette organisation juridique » où les maires gardent leur autonomie. Si les brigades sont sous l’autorité du président de l’agglomération, elles passent sous commandement du maire dès qu’elles interviennent sur leur territoire.

Une brigade de nuit armée à l’automne

Certains parlent d’octobre, le préfet a dit « à la fin de l’année » : dans les prochains mois se mettra en place la brigade de nuit dotée de dix-huit agents (dont un chef et un adjoint), qui patrouilleront de minuit à l’aube. Ce service agira sur l’ensemble du territoire de l’agglomération, sauf à Ermont.

Dans les petites communes, la mutualisation est le moyen, à moindre frais, de lutter contre l’insécurité, comme Bessancourt, dotée d’un seul policier municipal et de deux agents de surveillance de la voie publique. « La brigade de soirée et de nuit nous revient à 60 000 € par an, sinon, cela nous aurait coûté 240 000 € », explique le maire (Lrem) Jean-Christophe Poulet.

95320 Saint-Leu-la-Forêt

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