Saint-Affrique : l’office de tourisme va être transféré à l’hôtel de ville

Depuis l’intégration de la commune de Roquefort-sur-Soulzon au sein de la communauté de communes, l’office de tourisme du pays de Roquefort et du Saint-Affricain dispose de deux sites pour accueillir les visiteurs et faire la promotion du territoire. L’un se situe à l’entrée de Roquefort-sur-Soulzon, à côté du stade et d’un grand parking, le second se trouve dans un bâtiment situé au jardin public de Saint-Affrique. Mais à compter du printemps 2018, il va y avoir du changement.

Le site majeur, c’est Roquefort

“Aujourd’hui, l’objectif est de rapporter au centre-ville de Saint-Affrique, dans le cadre de sa revitalisation, un service aux touristes, annonce le maire Alain Fauconnier. Le site majeur, c’est Roquefort. Tout le management de l’office de tourisme sera donc installé à l’office de tourisme de Roquefort, ce qui est logique. Il restera à Saint-Affrique, une personne qui assurera l’accueil et les renseignements aux touristes. Elle sera installée au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville.”

Concrètement, dans cette nouvelle organisation, l’antenne saint-affricaine de l’office de tourisme s’installera dans les bureaux actuels de la police municipale qui sont situés au rez-de-chaussée de la mairie, à droite en rentrant dans le hall d’accueil.

Choix par internet ou réseaux sociaux

De son côté, la police municipale déménagera et s’installera dans les locaux de l’office de tourisme situés au jardin public. “Il y aura un accueil sur place et, suivant les besoins, il pourra être renforcé pour donner des renseignements, y compris touristiques, précise le maire. L’offre de renseignement sera aussi opérationnelle qu’avant et même meilleure.”

En période creuse, le travail classique de l’office de tourisme “se fera à partir de Roquefort, avec des outils de communication modernes”, explique Alain Fauconnier. “Ces changements intègrent les nouvelles habitudes des touristes qui, certes, vont chercher du renseignement à un office de tourisme quant à un lieu précis, poursuit-il, mais 80 % de ce qui guide leur choix du lieu se fait sur internet ou à travers les réseaux sociaux. Cette réalité, on peut la regretter, mais les faits sont là.”