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Hauts-de-Seine. Une professeure accuse des lycéens d’agression sexuelle

Posted On 01 Déc 2017
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Ouest-France avec agence

Cinq élèves d’un lycée d’Asnières (Hauts-de-Seine) sont accusés d’agression sexuelle par une de leur enseignante. Lors d’un exercice de confinement le 23 novembre dernier, elle aurait subi des attouchements. Après le dépôt de la plainte, les élèves et le corps enseignants ont réagi ce jeudi, organisant respectivement une assemblée générale et un blocus au sein de leur établissement.

Une enseignante du lycée Auguste-Renoir d’Asnières (Hauts-de-Seine) a porté plainte contre cinq de ses élèves pour agression sexuelle, rapporte ce jeudi Le Parisien.

Lors d’un exercice de confinement mené au sein de l’établissement le 23 novembre dernier, la professeure affirme avoir voulu écrire un rapport suite au comportement inacceptable de ces élèves de 1re STMG. Dans le but de la dissuader, les adolescents auraient encerclé l’enseignante et se seraient livrés à des attouchements d’ordre sexuel.

Un blocus organisé par les élèves

Les accusations de la professeure ont fait vivement réagir au sein du lycée. Ce jeudi matin, le corps enseignant a débrayé pendant trois heures, le temps d’une assemblée générale où ont été abordés « la situation, (le) manque de moyens et […] la suite à donner aux événements », indique un professeur.

De leur côté, les élèves ont manifesté leur mécontentement face aux allégations de l’enseignante. En début d’après-midi, 200 lycéens ont organisé un blocus. « Cette histoire est complètement fausse. Elle invente tout ça pour se venger. Ils ne l’ont jamais touché ! », avance un jeune cité par Le Parisien.

« Pas conscience de leurs actes »

« Il y a aussi beaucoup d’élèves qui sont choqués et qui estiment que ce qui s’est passé est très grave », assure cependant un professeur du lycée. Car du côté du corps enseignant, la parole de leur consœur ne peut être mise en doute. « Je ne peux pas imaginer que ma collègue invente des mains baladeuses. Le problème, c’est que les jeunes n’ont pas conscience de leurs actes », souligne ce collègue.

Une enquête judiciaire a débuté après le dépôt de plainte pour savoir si les faits sont avérés. Les lycéens accusés feront également l’objet d’une procédure en interne et seront interrogés par les responsables de leur établissement. Ils risquent un conseil de discipline.

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