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Paris. Trois légionnaires poursuivis pour avoir « tabassé » un voleur

Posted On 04 Avr 2018
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Trois légionnaires en permission qui rentraient d’une soirée ont été témoins d’un vol, ce dimanche 1er avril à Paris. Lorsque sous leurs yeux, dans le métro, une jeune fille s’est fait arracher son téléphone portable, leur sang n’a fait qu’un tour. Les militaires ont rattrapé le voleur, une bagarre a eu lieu. Les trois légionnaires sont désormais poursuivis par la justice.

Trois légionnaires ont été placés en garde à vue et déférés ce lundi, après avoir arrêté un voleur mineur sans ménagement, rapporte le Parisien. Les trois légionnaires en permission ont été témoins d’un vol dans le métro à Paris, alors qu’ils rentraient d’une soirée, dimanche 1er avril au petit matinUn jeune homme s’en est pris à une jeune femme au niveau de la station Saint-Ambroise (XIe arrondissement), lui arrachant son portable avant de sortir précipitamment de la rame et de tenter de s’enfuir.

« Ils y sont allés un peu fort »

Les trois militaires, âgés de 21 à 24 ans, se sont lancés à la poursuite de l’agresseur, mineur. Ils ont fini par le rattraper dans une rue du quartier. C’est là, semble-t-il, qu’ils auraient eu la main un peu lourde. Selon une source proche du dossier, « le gamin ne s’est pas laissé faire. Ils se sont battus. On va dire que les légionnaires y sont allés un peu fort ».

Bilan de l’échauffourée : une dent cassée et de nombreuses contusions pour le jeune délinquant, sans papiers d’identité ni adresse. Il a été interpellé et placé en garde à vue, tout comme les trois « justiciers », qui avaient consommé de l’alcool pendant leur soirée, précise une source policière au Parisien.

En garde à vue et poursuivis

Selon la police, des désaccords sont intervenus au parquet quant à la suite à donner à cette affaire. « Au parquet, ils n’étaient pas d’accord […] Certains voulaient laisser tomber » C’est finalement une substitut du procureur qui décide de poursuivre les trois hommes en justice.

Les militaires ont été déférés lundi 2 avril au parquet de Paris. Ils ont confié, amers : « Si c’est pour se retrouver en garde à vue, la prochaine fois, on n’interviendra pas pour défendre une victime ». L’enquête a été confiée à la Brigade des réseaux ferrés.

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