Suivez nous sur nos autres médias :
SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

Montpellier : blessés à l’arme blanche, les dealers refusent de porter plainte

INFO MÉTROPOLITAIN. Une nouvelle fois, le quartier de Plan Cabanes et le secteur du cours Gambetta plus particulièrement, à Montpellier, ont été le théâtre de scènes de violences, avec au final, trois blessés à l’arme blanche. Les faits ont eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1h30, rue Daru, entre Figuerolles et Gambetta, une artère devenue le QG de dealers étrangers.

C’est, semble t-il à cause de ce trafic de drogue juteux que deux bandes rivales ont réglé leurs comptes. Des témoins qui ont appelé le 17, le numéro d’urgence de police-secours ont fait état de couteaux et de machettes, parmi les armes blanches utilisées pour frapper trois jeunes piétons.

Vidéosurveillance

Les sapeurs-pompiers et un médecin du Sdis 34 sont intervenus pour prendre les trois victimes en charge. Selon une source proche de l’enquête, leurs blessures sont légères et après que les plaies aient été recousues, les victimes ont pu quitter les urgences du CHU Lapeyronie, mais en faisant savoir aux policiers de la Sécurité publique leur refus de déposer plainte…

Ce refus de porter plainte n’empêche pas l’ouverture d’une enquête, sur ordre du procureur de la République de Montpellier, afin d’identifier éventuellement les protagonistes, ce qui a été fait. Les investigations sont en cours, les enquêteurs de la sûreté départementale de l’Hérault s’attachant à visionner les bandes des caméras de la vidéosurveillance de la Ville de Montpellier.

Les dealers montrés du doigt !

La veille, dans l’après-midi, sur le cours Gambetta côté place Saint-Denis, les forces de police, notamment la compagnie départementale d’intervention -CDI- et la brigade anticriminalité -BAC- étaient intervenus, après qu’une violente bagarre, avec poursuite pédestre entre dealers ait été signalé au 17.

Le secteur a été rapidement bouclé, mais les dealers de deux clans rivaux qui se disputent le marché de la drogue, rue Daru et rues Brueys-Louise Michel avaient déserté les lieux.

Récemment, un matin, les riverains du cours Gambetta, côté place Saint-Denis-avenue Georges Clémenceau, les commerçants et les passagers des bus et du tramway ont découvert d’énormes tags tracés à la peinture noire, notamment sur la façade de l’église protestante unie, à l’angle cours Gambetta-rue Brueys, où on pouvait lire, « Ici, dealers », avec des flèches localisant ce lieu de deal.

Qui est à l’origine de ces tags tracés dans la nuit ? Mystère…Des accusations publiques rapidement nettoyées par la mairie.

Enquêtes en cours

Depuis de nombreux mois, de jeunes migrants, notamment des Albanais qui sont pris en charge par les associations à caractère social et humanitaire, Issue et Gammes sont soupçonnés de se livrer à la vente de résine et d’herbe de cannabis, au vu et au su du voisinage. Les allées et venues, jour et nuit, attestent que la drogue est dissimulée dans cette petite église protestante unie, qui fait l’objet d’un projet immobilier contesté et dont le lancement est retardé.

Les policiers de la brigade des « stups » du commissariat central et de la BAC ont déjà effectué des « descentes », des opérations ciblées ont été menées conjointement entre la police nationale et la police municipale, mais le trafic de drogue perdure. Et il génère de la violence, avec des blessés par arme à blanche et armes à feu, signalée en mairie, à la préfecture de l’Hérault et bien entendu aux services de police.

De discrètes enquêtes sont toujours en cours…

Des tags « Ici dealers » rapidement effacés. Photo JMA. Métropolitain.
Les tags dénonçant un trafic de drogue dans cette église. Photo JMA. Métropolitain.
Les tags ont été rapidement nettoyés des façades. Photo JMA. Métropolitain.
« Descente » de police l’année dernière. Mais, le trafic perdure. Photo JMA. Métropolitain.

Source:: Montpellier : blessés à l’arme blanche, les dealers refusent de porter plainte

A propos de l'Auteur