Depuis 2014, ce sont déjà 21 caméras de surveillance qui couvrent une bonne partie du territoire portois. Deux autres vont faire leur apparition. Une fixe, à l’angle des rues Charles-Courtois et Bonnardel et une autre plus novatrice puisque nomade. Elle pourra être déplacée au gré des manifestations comme la fête foraine ou encore le grand déballage de la potée portoise. L’accent sécuritaire ne s’arrête pas là. En effet, afin d’accroître la sécurité de biens et des personnes, le protocole « voisins solidaires et attentifs » va être agrandi à un nouveau secteur. Les rues Aristide-Briand, des Paquis, l’Hermitage, allée Jean Moreau d’une part et les rues de la Grande Corvée, des Réservoirs, chemins des Ragonnes, ruelle Vuidart, des Martyrs du Nazisme, du point du jour, Victor Legrand, route de Rosières, place Jeanne d’Arc, Pasteur, des Cailloux, du Bon Dieu qui vont pouvoir bénéficier grâce aux habitants, d’une surveillance accrue afin de lutter contre les incivilités. Le point qui a fait débat est l’armement des policiers municipaux. La municipalité souhaite, à la demande de la police municipale, fournir des armes aux effectifs. Compte tenu des mesures de sécurité de plus en plus contraignantes en réponse aux différents actes terroristes dont la PM est aussi devenue une cible, cet armement apparaît nécessaire d’après Daniel Vernier conseiller municipal. L’opposition a voté pour, car ils concèdent que c’est nécessaire, cependant, Camille Lenancker, conseillère municipale, s’est abstenue car elle ne veut pas participer à l’augmentation des armes à feux dans le pays. « Cela accroît l’insécurité plus que la sécurité » déclare-t-elle. Enfin, des patrouilleurs scolaires vont faire leur apparition, dès la rentrée de septembre 2018, aux entrées et sorties d’écoles afin de fluidifier le trafic mais aussi et surtout de sécuriser les accès aux enfants.

Commerces et travaux

La municipalité, consciente des contraintes qu’occasionnent les différents travaux aux commerçants et artisans portois, va mettre en place une commission d’indemnisation sur le périmètre de la rue Anatole-France. Cela permettra d’étudier chaque situation au cas par cas à tout commerçant justifiant d’un préjudice dû aux travaux.