L’interpellation de deux adolescents de 17 ans est le fruit d’une collaboration entre forces de l’ordre. Vers 3 h jeudi, le centre de supervision urbain de la police municipale les repère, à l’arrière de la patinoire sur la zone de loisirs, grâce aux caméras de vidéosurveillance.

Les images sont aussitôt transmises au centre d’information et de commandement de la police nationale qui dépêche une patrouille. Moins de cinq minutes plus tard, l’unité canine constate les traces d’effraction sur la vitre d’une issue de secours. Le chien policier est mis à contribution pour localiser les suspects qui sont interpellés et placés en garde à vue.

D’après les constats des agents du Grand Belfort, il ressort que les adolescents étaient vraisemblablement à la recherche d’argent. Ils ont commencé par dégrader le volet roulant intérieur de la buvette. Seulement ils ignoraient que son délégataire n’y conserve pas d’argent. Bredouilles, les jeunes se sont rabattus sur trois barres chocolatées après avoir endommagé des présentoirs. Ils ont poursuivi leur périple en brisant la porte de l’ancien local de la caisse. Là ils ont tout retourné ou tout jeté à terre, mais là encore sans trouver d’argent. Ils ignoraient que la caisse a été déplacée pour être accessible aux personnes à mobilité réduite. Ils ont terminé leur quête en fracassant la porte vitrée des vestiaires publics.

« Nous n’avons pas encore chiffré les dégâts », témoigne Florence Besancenot, vice-présidente en charge des équipements publics au Grand Belfort. « Ils sont certainements importants. Les agents ont effectué un gros travail pour tout remettre en état pour l’ouverture au public. » Le directeur Eric Lemercier a effectué un inventaire, en collaboration avec les agents et le délégataire de service public de la buvette. Il a déposé plainte pour le Grand Belfort.

La garde à vue des suspects a été prolongée, hier soir. Le but était notamment de vérifier si d’autres cambriolages chez des particuliers ou sur des équipements publics du secteur ne pourraient pas leur être imputés.

Pascal CHEVILLOT