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Fillette violée et tuée à Agen : le père « veut simplement savoir ce qui s’est passé »

Posted On 27 Nov 2017
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Le papa de la petite fille de 18 mois décédée dimanche 19 novembre à l’hôpital d’Agen, après avoir été violée et frappée, s’est exprimé ce lundi par la voix de son avocat.

L’homme, originaire de Martinique et qui vit à Toulouse, n’avait pas vu sa fille depuis quelques semaines car son ex-compagne ne lui en avait pas donné l’autorisation. Il n’avait que peu de contacts avec son enfant et recevait parfois des photos envoyées par la mère de la fillette.

« Il veut simplement savoir ce qui s’est passé, ce que sa fille a vécu », explique Me Sophie Grolleau, avocate choisie l’association lot-et-garonnaise de protection de l’enfance maltraitée, La Mouette, pour défendre les intérêts du père biologique de la fillette de 18 mois. L’association s’est également constituée partie civile.

L’autopsie a révélé que l’enfant avait été violée et qu’elle était victime de coups multiples qui ont provoqué son décès. Interpellé jeudi au domicile de la mère au 6bis rue Puits du Saumon à Agen, le beau-père a été mis en examen samedi pour violences volontaires par personne ayant autorité , violences habituelles et viols sur mineure de moins de 15 ans. Agée de 25 ans, la mère est également en détention provisoire, pour non-assistance à personne en danger et non dénonciation de crime.

Le père a été entendu par les policiers samedi. « Il veut également savoir quand il peut procéder à l’inhumation de sa fille, poursuit Me Grolleau. Avec ce qu’elle a subi, elle a au moins le droit d’avoir un enterrement décent. » L’idée d’une marche blanche en mémoire de la trop jeune victime est en cours de finalisation.

Ce dossier sordide et terrible est désormais entre les mains d’un juge d’instruction agenais. Il secoue jusqu’aux élus du conseil municipal de la ville. Adjointe aux affaires sociales, Baya Kerkhach préconise une meilleure « coordination » de services municipaux et départementaux dans la détection de la maltraitance et des situations de précarité. La jeune femme vivait à Agen depuis un an, son compagnon interpellé jeudi également vivait avec elle depuis un mois.

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