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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

Droit de réponse à l’EST REPUBLICAIN

Posted On 17 Juil 2014
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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

COMMUNIQUE 

Droit de réponse à l’EST REPUBLICAIN

 

Le 5 mars 2014, période électorale, le Directeur Général des Services nous promettait une ouverture des négociations concernant la prime demandée depuis 2012, l’Indemnité d’Administration et de Technicité (IAT), dès le mois d’avril 2014.

Après différents rendez-vous, nous constatons que l’attribution de cette prime n’était qu’un leurre visant à apaiser tous conflits et favoriser la réélection du maire sortant.

Le 10 juin 2014, prétextant une baisse draconienne des dotations de l’état envers les collectivités territoriales, le Directeur Général des Services nous informait que cette négociation ne débuterait qu’à l’automne prochain, afin d’être examinée lors du budget prévisionnel 2015 ; mais sans aucune certitude d’une issue positive…

Nous tenons à rappeler que les baisses de dotations de l’Etat envers les collectivités territoriales ont, en parties, été décidées lors de la Loi de Programmation de Finances 2012-2017.

Le 10 juillet 2014, dans l’édition de l’Est Républicain, Monsieur le Maire indiquait avoir reçu les Délégués SNPM en compagnie de l’Adjointe à la sécurité, Madame Danièle Poissenot : c’est totalement faux ! Nous n’avons jamais rencontré Monsieur le Maire depuis l’envoi de notre préavis de grève ; nous ne l’avons d’ailleurs jamais rencontré, que ce soit après ou même avant la création de notre section syndicale SNPM.

Nous insistons sur le fait, que jamais, Monsieur le Maire n’est venu à nos services depuis au moins 10 ans (à l’exception d’un pot de départ en retraite d’une de ses connaissances). Nous sommes délaissés, ignorés et nos revendications sociales restent vaines…

Le 10 juillet 2014, toujours dans l’édition de l’Est Républicain, Monsieur le Maire citait des salaires de 1600 euros pour un policier municipal débutant. Effectivement, ce salaire correspond probablement au salaire d’un policier débutant en Alsace, en région parisienne, dans le Sud ou ailleurs… A Besançon, la réalité est tout autre ; 1600 euros correspond au salaire d’un brigadier après 12 ans de bons et loyaux services.

Alors on peut jouer sur les mots : dire que le salaire tient compte du treizième mois… Mais lorsque Monsieur le Maire indique 1100 euros de salaire pour certains agents de sa commune et qu’il le compare à celui de ses Policiers Municipaux, cela veut dire que certains agents de sa collectivité serait rémunérés à moins de 1000 euros mensuels et donc bien en dessous du SMIC ; ce qui constitue une infraction au Code du Travail…

Aussi, le Directeur Général des Services nous explique que nous sommes les rares, voir les seuls agents, à ne pas percevoir la prime demandée. Il nous explique également qu’il est satisfait, ainsi que Monsieur le Maire du travail que nous effectuons et il nous en remercie. Evidemment, les remerciements nous font plaisir, mais ils n’augmentent pas notre pouvoir d’achat…

Monsieur le Maire propose de discuter avec l’ensemble des syndicats en septembre ou en octobre… Comment pourra-t-on s’imposer face à des syndicats généralistes ? Le SNPM, Syndicat National des Policiers Municipaux, comme son nom l’indique, ne représente que des Policiers Municipaux (soit moins de 5% de la masse salariale de la ville de Besançon). Il est majoritaire au niveau national et au niveau local au sein de la Police Municipale (avec 85-90% d’adhérents). Les Policiers doivent-ils être représentés par des jardiniers, des adjoints administratifs ou même des mécaniciens ?

Enfin, différents éléments nous interpellent :

Comment peut-on recruter 25 ou 30 policiers municipaux si les finances ne le permettent pas (conseil municipal du 10 juillet 2014 et promesse de campagne des électionsmunicipales de 2014) ?

Comment peut-on recruter des Policiers quand on n’est pas en mesure de les rémunérer décemment ?

Comment peut-on présenter un projet de service (axé sur la Sécurité) à la rentrée prochaine si le budget ne le permet pas (conseil municipal du 10 juillet 2014 et promesse de campagne des élections municipales de 2014) et sans concertation avec le personnel de Police Municipale?

Pourquoi recruter des Policiers quand on sait pertinemment qu’après leur formation ils quitteront la ville de Besançon ? (et que les coûts des clauses de desdits formations n’y changeront rien !).

Comment peut-on attirer des Policiers par voie de mutation avec une rémunération aussi peu attrayante ?

Comment les agents de Police Municipale peuvent-ils avoir confiance en Monsieur le Maire, Jean-Louis FOUSSERET qui ne leurs rend jamais visite ? En une Adjointe à la Sécurité, Madame Danièle Poissenot, qui ne daigne même pas contacter ses Policiers après le dépôt d’un préavis de grève ? En un Directeur de Service, Monsieur Franck Desgeorges et son adjoint, Monsieur Thierry Grandmottet, qui ne soutiennent même pas leurs agents ?

Nous n’avons rien à cacher : nous pouvons diffuser nos fiches de payes (les vraies…), mais pourquoi ne pas commencer par celle de Monsieur le Maire, les Adjoints, le Directeur Général des Services et autres catégories A de la ville de Besançon… N’ont-ils pas voté, après les élections municipales, une hausse de leurs indemnités ?

 

Dans l’Est Républicain du 10 juillet 2014, Monsieur le Maire reconnait verser 80 à 200 euros d’IAT à l’ensemble des agents de la ville. Pourquoi les Policiers Municipaux ne bénéficient-ils pas de cette prime ?

Dans un souci d’équité, le SNPM demande l’attribution immédiate et sans aucune condition de cette prime avant de commencer toutes négociations sur le régime indemnitaire avec l’ensemble des représentants du personnel de la ville.

Le SNPM, syndicat libre et indépendant, envisage des actions d’envergure afin que les Policiers Municipaux de la ville de Besançon soient enfin entendus, compris, respectés et valorisés.

Les négociations sociales doivent commencer en urgence !!!

Le Secrétaire Général du SNPM

Frédéric FONCEL

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