Des affiches pour Lucas.

DIFFUSION. Un nouvel appel à témoins est lancé ce samedi par les policiers du SRPJ de Montpellier dans le cadre de l’enquête judiciaire menée depuis la mystérieuse disparition de Lucas Tronche. Ce lycéen de 15 ans ne donne plus signe de vie depuis le 18 mars 2015, à Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard.

Son frère cadet l’a vu pour la dernière fois ce jour-là en fin d’après-midi, près d’un arrêt de bus. Depuis, les investigations menées par les policiers ont permis d’établir la présence à proximité de l’arrêt de bus et à l’heure de la disparition de l’adolescent d’un inconnu, à bord d’un véhicule immatriculé dans l’Hérault. Reste à savoir quel est le rôle de l’inconnu du portrait-robot. Est-il impliqué ou au contraire se trouvait-il là par hasard ?

Voici l’appel à témoins :

Le portrait-robot du témoin numéro 1.

Qu’est-il arrivé à Lucas Tronche ? Cet adolescent s’est volatilisé, alors qu’il se rendait à un cours de natation dans une commune voisine, à Laudun-l’Ardoise.

En dehors de l’enquête judiciaire supervisée par des juges d’instruction de Nîmes, des campagnes nationales pour retrouver le jeune garçon ont été lancées. À l’initiative de l’association Retrouvons Lucas, un appel à témoins est diffusé sur les écrans des pompes à essence dans 527 stations-service, un peu partout dans l’Hexagone.

Fugue ? Accident ? Enlèvement ?

Ce sont près de 9 millions d’automobilistes qu’espère ainsi toucher la société Fill Up Média, spécialisée dans les écrans publicitaires sur pompes à essence, qui a permis la diffusion de cet appel.

Dans ce spot de 12 secondes, les utilisateurs pourront voir le visage de Lucas Tronche accompagné du message suivant : « Regardez bien ce visage, c’est celui de notre fils Lucas qui a disparu depuis un an et demi. Vous l’avez peut-être croisé. S’il vous plaît, aidez-nous à le retrouver ».

Fugue ? Enlèvement ? Accident ? Le mystère reste entier. La diffusion de ce portrait-robot redonne un mince espoir aux parents de Lucas. Ils constatent que les enquêteurs ne baissent pas les bras plus de deux ans après le début de leurs investigations au sein d’une cellule spéciale toujours active.