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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

Deux policiers municipaux de Pézenas insultés et menacés

Deux hommes ont été placés en garde à vue à la gendarmerie. L’altercation est partie d’un problème de tenue non correcte.

Ce jeudi 19 juillet, deux représentants des forces de l’ordre de la police municipale de Pézenas se sont fait insulter puis menacer de mort, avant d’être frappés dans le centre-ville historique de la ville. Les deux auteurs présumés ont été placés en garde à vue, puis déférés devant le parquet de Béziers et devraient être présentés devant le tribunal de Béziers, ce mardi, dans le cadre d’une comparution immédiate. Ils ont été placés en détention provisoire.

Tout débute sur la place des 3/6, non loin de la fontaine. Un homme est torse nu et les policiers lui demandent de se revêtir, comme l’oblige un arrêté municipal en vigueur à Pézenas. Même si bon nombre d’arrêtés de ce type sont attaqués devant la justice et reconnus illégaux, ils existent et les policiers municipaux sont en droit de les faire respecter. Aux côtés du mis en cause, quatre autres comparses. L’homme s’exécute car les policiers lui expliquent que sa tenue est jugée indécente. Quelques minutes plus tard, les policiers retrouvent le suspect à nouveau torse nu. Il est réprimandé, le ton monte, mais il refuse de s’habiller. Il est doublement en infraction car il est aussi en possession de produits stupéfiants. Il se met alors à menacer les policiers municipaux, à les insulter et plaque contre un mur celui qui est le plus proche. Le second agent tente d’intervenir, mais il est à son tour violemment poussé par un second individu.

Les agents contactent alors immédiatement le centre de supervision urbain où sont visionnées l’ensemble des caméras de vidéo-protection de la commune et la gendarmerie est aussitôt alertée.

En très peu de temps, les militaires de la brigade de Pézenas sont sur place et vont interpeller les deux suspects. Ils sont poursuivis pour des faits d’outrage et violence envers une personne dépositaire de l’autorité publique, suivie d’incapacité n’excédant pas huit jours. Mais aussi de menaces de mort et d’atteinte aux biens.

Le médecin de la clinique de Pézenas, en charge d’examiner les deux policiers municipaux, leur a remis un arrêt de travail de huit jours. Forts de ce document, tous les deux ont déposé plainte.

Dans un communiqué, la Ville de Pézenas a « vivement et fermement condamné ces actes de violence à l’encontre de ses agents qu’elle soutient fermement et remercie pour leur action quotidienne. »JEAN-PIERRE AMARGER

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