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Deux Poitevins condamnés pour l’agression d’une personne âgée à la sortie de la messe à Saint-Benoit Par Noémie Guillotin, France Bleu Poitou

Posted On 26 Juil 2017
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Le procès s'est tenu au tribunal correctionnel de Poitiers après neuf mois d'enquête
Le procès s’est tenu au tribunal correctionnel de Poitiers après neuf mois d’enquête © Radio France –

L’affaire avait provoqué une vive émotion à Saint-Benoit, dans la Vienne, en octobre dernier. Un vieille dame de 83 ans victime d’un vol à l’arraché de son sac à main à la sortie de la messe. Les deux auteurs ont été condamnés ce mercredi à trois ans de prison dont un an et demi ferme.

Le procès qui s’est tenu ce mercredi au tribunal correctionnel de Poitiers est l’aboutissement de neuf mois d’enquête. Le 15 octobre dernier, deux hommes volent à l’arraché le sac d’une personne âgée de 83 ans, à la sortie de la messe, à Saint-Benoit, dans la Vienne. La vieille dame fait une lourde chute et les deux individus s’enfuient.

Une victime visiblement toujours très touchée. D’ailleurs elle n’a pas souhaité venir à l’audience ni se constituer partie civile. L’octogénaire a peur a chaque fois qu’elle sort de chez elle raconte le président du tribunal. Les séquelles physiques aussi ont été importantes. Lors de sa chute l’octogénaire se blesse grièvement : six côtes cassées, un poumon perforé, une plaie à la tête. « Vous vous rendez compte des conséquences ? » demande le président du tribunal. « Maintenant oui » dit l’un des prévenu, tête baissée.

Pour de la drogue

Ce sont les analyses ADN qui ont permis de retrouver les deux agresseurs. Un crachat et une bouteille de bière. Deux Poitevins de 25 et 45 ans qui travaillent, en CDI, ils n’ont quasiment jamais eu affaire à la justice mais ils consomment de la drogue. « On voulait trouver de l’argent pour acheter un gramme de cocaïne« , explique l’un des prévenus.

Ils finissent pas reconnaitre qu’ils n’ont pas choisi le lieu et le moment par hasard. Ils voulaient cibler des personnes vulnérables. « C’était une grosse erreur » glisse l’un d’eux. « Il n’y avait pas d’intention de blesser », plaide une des avocate de la défense. Des faits « d’une extrême violence » insiste de son coté la procureur, qui dit-elle « a quelque chose près auraient pu terminer devant une cour d’assises ».

Les deux hommes écopent de trois ans de prison dont un an et demi ferme. Ils ont été conduits en prison à l’issue de l’audience.

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