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Chien abattu: le policier municipal « en légitime défense », indique la ville

Le chien abattu était un croisement de berger allemand et de rottweiler, prénommé Falcko. DR
La rue Foch à Rixheim. Capture d'écran Google street view

Le chien abattu était un croisement de berger allemand et de rottweiler, prénommé Falcko. DR

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Le chien abattu était un croisement de berger allemand et de rottweiler, prénommé Falcko. DR La rue Foch à Rixheim. Capture d'écran Google street view

Trois jours après la mort d’un chien, tué par balles par un policier municipal à Rixheim, la Ville revient dans un communiqué sur les circonstances des faits, qui ont suscité beaucoup d’incompréhension, et parfois d’agressivité, notamment sur les réseaux sociaux.

S’appuyant sur les éléments figurant dans un rapport d’enquête, la municipalité déplore un contexte « regrettable » et indique notamment que l’agent a agi « en dernier recours », dans une situation « de légitime défense » face à un molosse « agressif ».

« Nuisances répétées »

« Dans le cadre de ses missions de protection de la population et à la demande de requérants, une patrouille de police municipale a été amenée à se présenter le mercredi 23 mai 2018 vers 19H30 auprès d’un propriétaire de chiens causant des
nuisances aux riverains », rappelle le communiqué.

« Afin de recueillir l’ensemble des éléments nécessaires à la bonne prise en charge de la situation, la patrouille a été amenée à procéder à une enquête de voisinage. Au cours de celle-ci, les agents ont été alertés par un habitant de la présence régulière d’un chien menaçant sur sa propriété privée, lui causant ainsi des nuisances répétées. »

« Agressif » et sans muselière

« À la demande du riverain, les policiers municipaux ont alors inspecté le jardin au niveau duquel l’animal avait été aperçu à plusieurs reprises. Un chien de type « Rottweiler » n’appartenant pas aux propriétaires du terrain est alors passé sous la clôture de la propriété voisine, chargeant le riverain et les policiers municipaux.

L’animal, hors de la propriété de son maître, sans muselière, a adopté un comportement agressif, gueule ouverte et crocs dehors, à l’encontre des agents présents et des riverains. Chargé par l’animal à moins d’un mètre, menacé directement dans son intégrité physique, l’un des policiers municipaux a été contraint de recourir à son arme de service afin de protéger les requérants, ses collègues et lui-même.

« Protéger les personnes présentes »

À l’issue du premier coup de feu, le chien est revenu à l’attaque une seconde fois, causant la chute du policier. En situation de légitime défense, celui-ci a été contraint d’ouvrir le feu à nouveau. C’est donc pour défendre et protéger des citoyens et les membres de son équipe que l’agent n’a pas eu d’autre alternative que de tirer en dernier recours. Il s’agit hélas d’un contexte tout à fait regrettable dans lequel il n’y avait pas d’autre choix que de protéger les personnes présentes », conclut le communiqué.

Une plainte déposée

Le propriétaire du chien, qui répondait au nom de Falcko, a déposé plainte auprès de la gendarmerie et a convenu d’un rendez-vous avec le maire pour mercredi prochain.

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