Pourquoi cet emplacement ?
Le radar nouvelle génération a été positionné route d’Arlon à Thionville, dans la montée du Colombier, entre le supermarché Leclerc et Kinepolis. Il flashe sur une portion limitée à 90 km/h.
Évidemment, le choix de cet emplacement ne doit rien au hasard. Les automobilistes ont tendance à accélérer sur cette ligne droite. Les habitants du lotissement voisin de cette zone ne sont pas les seuls à le constater… En juin 2017, les jumelles de la police municipale ont failli fondre en enregistrant la vitesse d’un motard. L’homme circulait à 192 km/h (plus de 100 km/heure de dépassement). « La dernière rétention de permis à cet endroit date de jeudi dernier. Un automobiliste a été contrôlé à 137 km/h. La voiture a été immobilisée sur le champ », rappelle Laurent Cavalieri, chef de la police municipale.
C’est quoi un radar nouvelle génération ?
Ce nouvel équipement est un radar “tourelle”.
D’après sa fiche technique, il peut flasher plusieurs véhicules (jusqu’à trente) simultanément. Dans les deux sens de circulation, de jour comme de nuit. Il sait faire la différence entre un poids lourd et une voiture.
Il est même en capacité de relever diverses infractions au code de la route.
De face, en approche, il serait en mesure de contrôler les voitures entre 30 et 40 mètres.
Par l’arrière, en éloignement, la distance de portée s’allonge entre 70 et 80 mètres.
Il va falloir s’habituer au look noir et blanc de ce boîtier surpuissant monté sur pied. Le radar tourelle est en train de fleurir sur tout le territoire.
Date de flash ?
L’installation du radar s’est terminée mardi. Il n’est pas encore en fonctionnement, d’après la police municipale. « Une phase de rodage sera nécessaire avant son homologation et sa mise en route. » Pour l’heure, aucun panneau ne signale sa présence. Cela n’empêche pas l’info de circuler, très rapidement pour le coup.
Thionville, site expérimental
En janvier 2016, l’ancien maire de Thionville, Anne Grommerch, avait reçu la visite du délégué interministériel pour la sécurité routière. « Elle s’était portée volontaire pour que Thionville soit désignée comme site expérimental en termes de radar », se souvient le sous-préfet de Thionville, Thierry Bonnet. Une demande finalement validée par les services compétents de l’État, le ministère, en novembre dernier. Et concrétisée sur le terrain cette semaine.
