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Attentat de Nice : la policière municipale Sandra Bertin se dit « satisfaite » des réquisitions du …

Poursuivie pour diffamation contre Bernard Cazeneuve, la cheffe de la police municipale de Nice, Sandra Bertin, comparaissait vendredi 7 juillet devant le tribunal correctionnel de Paris. La procureure a requis la relaxe, estimant néanmoins qu’elle avait « fantasmé » des pressions du ministère de l’Intérieur le soir de l’attentat de Nice. Dans un entretien au Club Prévention Sécurité, la policière municipale, qui sera fixée sur son sort le 14 septembre, se dit « sereine ».

Sandra Bertin n’avait « pas d’intention maligne » en affirmant avoir reçu des pressions de la part du cabinet du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, suite à l’attentat de Nice, le 14 juillet 2016. Selon le parquet, le tribunal correctionnel de Paris devrait donc retenir la « bonne foi » et relaxer la responsable du centre opérationnel de commandement de la police municipale niçoise.

La procureure de la République a cependant demandé au tribunal correctionnel de « rétablir la vérité » et de souligner que la place Beauvau n’avait « jamais demandé à Sandra Bertin de produire un faux ». Elle a estimé dans son réquisitoire, vendredi 7 juillet, qu’en raison « des circonstances, de son état d’extrême fatigue et de sa sensibilité, Sandra Bertin a fantasmé les pressions des policiers et a eu l’impression qu’on lui avait ordonné de faire un faux ».

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