Suivez nous sur nos autres médias :
SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

Arles : l’agression sexuelle d’une étudiante émeut le web

C’est un tweet, posté mardi par une étudiante arlésienne et relayé près de 20 000 fois, qui a déclenché l’affaire. « Un homme marchait derrière moi, m’a mis la main entre les jambes deux fois et m’a sorti ‘ça vous plaît ?' » écrit la jeune fille, prénommé Célia.

 

Ce matin d’avril, alors qu’elle se rend à la fac, elle voit son agresseur entrer dans un bar, où quelqu’un le salue d’un « Comment tu vas Bruno ? » La victime dépose plainte. On lui présente des photos d’agresseurs potentiels, mais elle ne le reconnaît sur aucune. Les enquêteurs demandent à la police municipale si quelqu’un pourrait correspondre au profil, interrogent les clients du bar, fouillent du côté de l’hôpital psychiatrique… En vain. Le parquet de Tarascon décide de classer sans suite, pour absence d’identification de l’auteur. C’est le classement 71, mais le greffe croit lire 11, celui correspondant à l’absence d’infraction. Résultat, Célia reçoit le courrier : « L’examen de cette procédure ne justifie pas de poursuite au motif que les faits dont vous vous êtes plaints ne sont pas punis par la loi. » Un document qu’elle a joint à son tweet.

« Je comprends son émoi, et je prendrai attache avec elle pour la rencontrer si elle le souhaite, insistait hier soir Patrick Desjardins, procureur de la République de Tarascon. Il faut qu’elle sache que l’enquête a été menée avec le plus grand sérieux, et que ce type d’affaire est prioritaires pour le parquet de Tarascon. » Et Patrick Desjardins de rappeler que les justiciables sont tout à fait en droit de contester un classement sans suite auprès du Ministère public.

Source:: Arles : l’agression sexuelle d’une étudiante émeut le web

A propos de l'Auteur