Visiblement, chaque année, le ministère de l’Intérieur se retrouve face au même dilemme : faut-il communiquer ou pas autour des actes des délinquances commis dans les nuits symboliques comme celle de la Saint-Sylvestre ou celle du 14-Juillet.

Une chose est sûre : ces nuits sont compliquées pour les forces de l’ordre. Le contexte des attentats est là, il faut sécuriser les centres-villes. Et, dans le même temps, agir sur d’autres terrains, celui des quartiers.

Une petite revue de presse prouve que le 14-Juillet 2017 n’a pas été de tout repos ici ou là. À Dijon, nos confrères du Bien Public dénombrent quatre véhicules en feu dans le quartier des Grésilles et de la Fontaine d’Ouche entre 22 h 30 et 4 h 15 dans la nuit de vendredi à samedi. En Alsace, dans la nuit du 13 au 14, plusieurs voitures ont été incendiées à Mulhouse.

À Reims, les sapeurs-pompiers ont été à la peine : à leur programme l’extinction de feux de poubelles, de cartons mais aussi d’un scooter, d’une camionnette et de quatre voitures. Les actes d’incivilités et les délits ont également été constatés à Calais (feux de poubelles), à Bastia (feux de voitures), à Roubaix, à Villeurbanne.

La région parisienne a aussi payé le prix fort. Le Parisien nous apprend que 25 voitures ont été brûlées et que 18 interpellations ont eu lieu dans le Val-de-Marne. Dans les Yvelines, quatre voitures sont parties en fumée à Guyancourt. À Sartrouville, les forces de l’ordre ont essuyé des jets de projectiles et des tirs de mortier. Violences et dégradations également en Essonne.

E.D.