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31 – TOULOUSE Sécurité : la mairie relance le plan local de prévention

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Sécurité – Société

La police municipale doit mieux coopérer avec la police nationale./ Photo DDM, Thierry Bordas
La police municipale doit mieux coopérer avec la police nationale./ Photo DDM, Thierry Bordas

 

La municipalité a remis «en service», la semaine dernière, le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance. Une instance créée en 2008 censée apporter des solutions en matière d’insécurité à Toulouse.

La municipalité de Toulouse a relancé, vendredi dernier, le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) créé en 2008 sous la mandature de l’ancien maire socialiste Pierre Cohen. Le maire UMP de Toulouse et président de Toulouse Métropole a présidé la séance qui a réuni élus locaux, associations (Ligue des droits de l’homme…) et services de l’État (police nationale, préfecture de région, TGI, inspection d’académie). Depuis l’installation de la nouvelle équipe municipale, le CLSPD «était en sommeil, c’est un réveil», a confié Olivier Arsac, adjoint au maire chargé de la prévention et la sécurité. «Ce conseil local s’inscrit dans l’air du temps qui fait que nous avons renoué le dialogue, la coopération avec les services de l’État». Y compris, la nouvelle convention entre police nationale et police municipale. D’ores et déjà plusieurs décisions ont été actées.

Une cellule territoriale de prévention et de sécurité. Selon l’adjoint au maire, il s’agit d’un groupe de travail qui va réunir des bailleurs sociaux, Tisseo, justice, police nationale et préfecture sur six zones de la ville. «Cela peut être une zone sensible, une rue, un immeuble, un quartier», précise Olivier Arsac.

160 caméras en plus. Après avoir inauguré la première caméra de surveillance du nouveau plan de prévention et de sécurité, le 14 décembre 2014, dans le quartier Arnaud Bernard, les élus prévoient de renforcer très prochainement le dispositif : 160 caméras supplémentaires dont l’installation pourrait débuter fin mars, selon la ville.

Réforme de la commission des Libertés publiques. Mise en place par M. Cohen, cette commission qui rendait des avis consultatifs sur l’implantation des caméras, sera réformée, a également indiqué l’adjoint à la sécurité. Pour accompagner la mise en place des nouvelles caméras en centre-ville, le maire de Toulouse a décidé de confier cette charge à la «commission des libertés publiques et de la tranquillité publique», présidée par Gérard Folus, président régional et vice-président national de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme).

Schémas locaux de prévention de la délinquance. Sur le modèle des schémas territoriaux, le conseil local se dote de schémas locaux dont la mission se concentrera sur le quartier de la gare SNCF Matabiau, lieu de multiples agressions, à l’extérieur du bâtiment mais aussi à l’intérieur. «Une réflexion avait été engagée avec la SNCF», affirme M. Arsac. De même, la ville veut poursuivre des actions de prévention autour de la place Saint-Pierre, haut lieu des fêtes estudiantines dans la Ville rose et où l’alcoolisation excessive chez les jeunes fait déjà l’objet d’un plan départemental de prévention lancé par le préfet de région, Pascal mailhos, en décembre dernier.


Repères

Le chiffre : 160

caméras > Vidéosurveillance. Après avoir inauguré la première caméra de surveillance du nouveau plan de prévention et de sécurité, le 14 décembre dans le quartier Arnaud Bernard, les élus prévoient de renforcer très prochainement le dispositif avec 160 caméras supplémentaires.

«Ce conseil local s’inscrit dans l’air du temps qui fait que nous avons renoué le dialogue, la coopération avec les services de l’État».

Olivier Arsac, adjoint au maire chargé de la sécurité


Prostitution : l’arrêté reconduit ?

L’arrêté «anti-prostitution», pris par la municipalité de Toulouse le 7 juillet 2014 à la suite des demandes réitérées des riverains et habitants des quartiers des Ponts-Jumeaux et du boulevard de Suisse, pourrait être prolongé au-delà de sa date limite légale fixée au mois de juillet 2015. Cet arrêté

interdit aussi la prostitution dans une partie des quartiers de Matabiau et des Minimes et ce pour une durée d’un an.

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