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Vrai/faux : cinq idées reçues sur la vidéoprotection à Vézelay

Vrai/faux : cinq idées reçues sur la vidéoprotection à Vézelay

vidéo.?L’accès aux images issues de la vidéoprotection est très réglementé. À Avallon, seule la police municipale, un officier de police judiciaire et trois élus y ont accès. L’extraction d’images ne peut se faire que sur réquisition. © AVALLON Agence

Une réunion publique sera organisée, ce jeudi 17 mai 2018, à 18 h 30, à la salle des fêtes de Vézelay en vue de l’installation de caméras de vidéoprotection dans le village. En attendant, on répond à cinq questions sur ce type de dispositif.

L’installation de caméras de vidéoprotection suscite toujours des débats dans les communes. Ce fut le cas, il y a trois ans à Avallon, lorsque le projet avait été présenté à la population. Deux ans après la mise en place du dispositif, « l’objectif est atteint », selon la municipalité.

A Vézelay, le projet en est encore à ses débuts. En attendant la réunion publique du 17 mai, voici les réponses à cinq idées reçues sur la vidéoprotection.

1.  » Les caméras, ça sert à espionner les habitants »

FAUX. Lorsqu’une commune opte pour un dispositif de vidéoprotection, ce n’est pas pour espionner ou épier ses administrés, mais plutôt comme une démarche de prévention.

À Avallon, le conseil municipal a fait ce choix pour lutter contre des phénomènes d’incivilités récurrents, mais aussi et surtout pour sécuriser les parkings de la ville.

À Vézelay, le maire et ses élus réfléchissent à installer des caméras en raison du statut particulier du village. Les caméras ne filment pas les propriétés privées. Nous avons vérifié, sur les écrans qui retransmettent les images, les fenêtres de bâtiments privés sont cachées par un carré noir. On vous rassure donc, aucune possibilité pour ceux qui sont en charge de les visionner d’espionner un avallonnais en train de cuisiner ou de prendre sa douche !

2. « La vidéoprotection, ça sert à verbaliser »

FAUX. Si, par exemple, un agent en charge de la vidéoprotection constate une infraction au code de la route sur l’écran, il ne peut en aucun cas verbaliser le conducteur. « Ce n’est pas du tout l’objectif. Nous sommes dans une démarche de prévention« , insiste la police municipale d’Avallon. Pour qu’il arrive qu’une personne soit verbalisée, il faut qu’un fait soit signalé ou que l’infraction ait fait l’objet d’une plainte pour qu’une réquisition soit mise en place. C’est uniquement sous cette condition que les images peuvent être extraites et utilisées comme preuves.

3. « Les caméras ont un rôle dissuasif et rassurent les gens »

VRAI.C’est le constat dressé par la Ville d’Avallon, deux ans après l’installation de ses 48 caméras. « Cela a limité les incivilités, les dégradations. Les gens qui s’inquiétaient de laisser leur véhicule en centre-ville sont désormais rassurés, puisque l’on a constaté une hausse du stationnement« , note Alain Guittet, conseiller municipal. « La vidéoprotection nous est également très utile dans l’élucidation de certaines affaires« , ajoute le lieutenant Yazid Bouhlala de la gendarmerie d’Avallon.

Source:: Vrai/faux : cinq idées reçues sur la vidéoprotection à Vézelay

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