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Vidéoprotection. Début des travaux

Elles avaient été annoncées par la Ville pour l’automne dernier, elles vont finalement être installées à partir du 9 février. 23 caméras de vidéosurveillance (ou vidéoprotection) seront disséminées sur cinq zones. Un objectif double pour la municipalité : la dissuasion et la protection.

Depuis hier, les choses s’activent pour le projet de vidéoprotection, dans les tuyaux de la Ville depuis deux ans. « Les travaux ont commencé dès l’appel d’offres mais à partir de cette semaine, l’entreprise Inéo (44), effectue des travaux de génie civil, afin d’installer au mieux les caméras préparamétrées en entreprise », confie Maurice Le Champion, conseiller délégué en charge du domaine public.

Vingt-trois caméras sur cinq secteurs

 

En tout, ce sont 23 caméras qui seront mises en place à partir du 9 février jusqu’à début mars (mises à part les installations qui concernent le rond-point du bois Colette, actuellement en travaux). Les seize caméras fixes et les sept caméras à 360° filmeront en direct cinq secteurs de la ville. « Il y en aura huit en centre-ville, quatre au rond-point de la Terre-Rouge (sur la route de Pluneret), cinq aux alentours des rues Philippe Le Gall, Auguste-La Houle (Gumenen) et Charles de Blois, trois au rond-point du Bois-Colette et trois aux abords du centre culturel Athéna », précise Maurice Le Champion. Pour la municipalité, l’objectif est double : la dissuasion et la protection. « C’est un outil qui sera complémentaire à ce que la police municipale et la gendarmerie effectuent déjà. On souhaite à la fois faire de la prévention de la délinquance, lutter contre les incivilités et bien entendu apporter notre aide aux enquêtes judiciaires. Il y a dix ans de ça, l’équipe municipale de Michel Le Scouarnec, avait installé sept caméras au complexe sportif de Ty Coat, réputé à l’époque, pour son taux élevé de délinquance. Du jour au lendemain de leur mise en route, il n’y en avait plus aucune ».

Les incivilités pointées du doigt

 

La première phase d’installation débutera le 9 février. Il s’agira de caméras dites « dômes 360º » autour du centre culturel Athéna, bâtiment municipal qui d’après l’élu, est « régulièrement victime de dégradations de la part de jeunes et qui a récemment été à l’origine de cambriolages ». Par ailleurs, les incivilités pointées du doigt sont de diverses natures : « Ça concernera aussi bien les tags, le dépôt d’ordures ménagères sur des lieux inappropriés ou même les déjections canines… ». Mais Maurice Le Champion tient tout de même à rassurer la population : « À l’instant T, la police municipale pourra voir ce qu’il se passe, pour gérer la circulation ou une manifestation par exemple… mais personne ne sera affecté à surveiller les caméras en permanence. Sachant que l’on ne voit que le domaine public, puisque tout ce qui est privé est flouté ».

Obligations et devoirs

 

Du point de vue légal, l’enregistrement sera stocké sur un disque dur durant quinze jours, puis automatiquement effacé. Le passage précis d’un élément suspect, sera visionnable uniquement par la police municipale ou la gendarmerie sur réquisition auprès du maire. « En parallèle, précise le conseiller délégué en charge du domaine public, pour ce genre d’installations, l’autorisation de la préfecture est obligatoire. Nous l’avons d’ores et déjà obtenue. Puis, nous sommes dans l’obligation d’afficher un panneau  » Ville placée sous vidéoprotection  » à chaque entrée de ville ». Le coût total de l’opération, comprenant une maintenance du matériel durant deux ans s’élève à 250.000 € (10 à 15.000 € par caméra).

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Source:: Vidéoprotection. Début des travaux

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