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Terres-de-Caux : le plan anti-vol à main armée bien en place

Terres-de-Caux. La gendarmerie met en place le dispositif « Plan anti-Vama » durant les fêtes de fin d’année afin de mieux protéger les commerçants en cette période propice à la recrudescence des braquages.

La fin de l’année, synonyme de fêtes, est aussi une période traditionnellement propice à une recrudescence des vols. La gendarmerie a donc activé depuis fin novembre son dispositif « Plan anti-Vama » (vol à main armée). « L’objectif principal est de dissuader le délinquant d’agir par une présence accrue de la gendarmerie et d’aller à la rencontre des commerçants qui peuvent être des victimes afin de leur délivrer des conseils de prévention », explique le capitaine Ludivine Relano.

Pour cela, des fiches ont été rédigées et distribuées pour chaque type de commerce incitant ces professionnels à avoir les bons réflexes en cas d’agression. Ces conseils sont également rappelés dans un document intitulé « C.O.O.L » (C : communiquer, O : obtempérer, O : observer et L : lancer l’alerte). Pour appliquer ce dispositif, la gendarmerie a adapté ses moyens humains, avec notamment le renfort de l’équipe cynophile du Havre.

« Proximité indispensable »

Concernant le Plan anti-Vama, l’équipe intervient davantage au niveau de la prévention et en renfort auprès des autres unités. « Les patrouilles effectuées par l’escadron de gendarmerie mobile du Havre sont un réel plus », précise le capitaine Relano.

Autres acteurs dans cette organisation, les gendarmes des communes nouvelles Terres-de-Caux et Port-Jérôme-sur-Seine qui surveillent quotidiennement ce secteur en parfaite collaboration avec les élus et la police municipale, ce que confirme Stéphane Cavelier, adjoint : « Cette présence est importante. Il faut qu’on plaide tous ensemble pour davantage de moyens parce qu’on a besoin de cette proximité, elle est indispensable. »

Une présence manifestement très appréciée par les commerçants qui redoutent d’être confrontés à ce genre de situation, comme cela a été le cas il y a une quinzaine d’années pour Carole et Alain Simon, propriétaires du Café de Paris. Depuis cet épisode traumatisant, dont le souvenir est encore très présent dans son esprit, le couple reste très vigilant et a pris des mesures pour sécuriser son établissement. Comme beaucoup de leurs collègues, ils reconnaissent volontiers le côté dissuasif et important des patrouilles organisées régulièrement par la gendarmerie et qui se poursuivront encore durant plusieurs semaines.

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