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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

SNPM – REPONSE DU MINISTERE LA POLICE MUNICIPALE TOUJOURS LA GRANDE OUBLIEE

Nous venons de recevoir une réponse suite à la saisie du Ministre de l’intérieur,

C’est l’état d’urgence qui nous rend légitime de cette demande, mais encore une fois on nous renvoie sur une autre personne à une date non retenue.

A l’instar des policiers nationaux, les gendarmes viennent également d’être autorisés à porter leur arme en dehors du service.

Les policiers municipaux sont donc une nouvelle fois les grands oubliés de la sécurité publique, puisque exclus de ce dispositif, alors que nous sommes en guerre.

Notre premier Ministre l’a déclaré clairement « Ce que je veux dire aux Français, c’est que nous sommes en guerre. Le président de la République l’a dit avec force ce matin : “Oui, nous sommes en guerre.” Nous faisons face à un acte de guerre organisé méthodiquement par une armée terroriste djihadiste. […] Parce que nous sommes en guerre, nous prenons des mesures exceptionnelles. »

Il est bien triste de constater que nous ne sommes pas considérés comme des policiers par le gouvernement. Ce même gouvernement qui souhaite recruter 5000 policiers supplémentaires….vous en avez 20000 à disposition immédiatement.

Les policiers municipaux sont encore une fois les parents pauvres des forces de l’ordre, nous demandons à nouveau une refonte totale de notre statut afin que l’arme fasse partie intégrante de notre profession.

Nous ne voulons plus de double langage, ni entendre des principes ubuesques de la part de certains pour nous opposer une fin de non recevoir systématique à cette demande légitime, arrêtez de nous sortir votre joker « libre administration des collectivités »

Rappelons une nouvelle fois que la formation en maniement des armes suivie par les policiers municipaux n’a rien à envier à celle offerte aux policiers et gendarmes nationaux. Elle est la même mais avec un suivi plus strict une fois dans le service.

Notre formation est faite dans un des centres du CNFPT et même au sein de l’école de police nationale de Nîmes, si vous nous dites qu’elle n’est pas bonne, c’est vous seuls les responsables.

On ne peut pas continuer à nous faire faire tout et n’importe quoi et manquer de tant de considération à notre égard.

 

reponse du ministre de l’interieur

 

 

Le Président

 

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