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Palaiseau : prison ferme pour les auteurs d’une vengeance ultra-violente

Posted On 07 Nov 2017
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 Florian Garcia,LeParisien.fr

Après la séquestration et le passage à tabac d’un jeune homme de 21 ans à Palaiseau et L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) en novembre 2015, huit prévenus ont été condamnés, ce lundi par le tribunal d’Evry, à des peines allant de 10 mois de prison avec sursis à 5 ans.

« Il était tellement amoché que les personnes de la salle d’attente de l’hôpital ont cru qu’il était maquillé pour un clip de la sécurité routière », a martelé le président du tribunal à plusieurs reprises. Devant les enquêteurs de la sûreté départementale de l’Essonne, Alexandre a longuement raconté la pluie de coups qu’il a reçue, à Palaiseau et à L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), dans la soirée du 1er novembre 2015.

Jugés ce lundi par le tribunal correctionnel d’Evry, ses agresseurs et leurs complices, âgés d’une vingtaine d’années, ont été condamnés à des peines allant de 10 mois de prison avec sursis à 5 ans d’emprisonnement dont un avec sursis mise à l’épreuve. Rock, le meneur à l’origine de cette vengeance, et un autre homme qui a également frappé Alexandre, ont écopé des peines les plus lourdes.

Le calvaire du jeune homme commence Palaiseau, peu après 21 heures, lorsque l’un de ses proches le conduit dans un véritable guet-apens au lieu-dit « Les cent marches ». A peine sortie de sa voiture, la victime est rouée de coups et placée dans le coffre de sa voiture. « Je n’étais pas bien à cette période, souffle Rock. Il devait m’héberger pendant un mois mais il m’a mis dehors au bout de deux jours ».

« On ne comprend pas comment un événement insignifiant peut amener à une telle violence », souligne le président. « Malgré deux ans d’instruction et une journée d’audience, on ne saisit toujours pas le mobile », renchérit le procureur.

« Vous avez tellement terrorisé cet homme qu’il s’est déféqué dessus »

Après vingt minutes de trajet, le calvaire du jeune homme se poursuit dans un appartement de L’Haÿ-les-Roses. « Il était déjà bien amoché en arrivant », témoigne la locataire qui « n’a pas eu d’autre choix » que (…)

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