Ils reviennent régulièrement dans les réunions publiques ; ils minent le quotidien des riverains. Les problèmes d’incivilités, parfois d’insécurité, ont été pointés du doigt par les habitants du centre-ville, vendredi 7 juillet 2017, à la salle Eiffel. Mais pas seulement.
Quartier des Carmes
Ce n’est pas nouveau. Le quartier des Carmes ne respire pas toujours la quiétude. Une rue a été particulièrement citée : la rue Stanislas-Julien. « Nous sommes inquiets. Il y a du tapage nocturne, des dégradations, des problèmes de propreté. La situation s’est détériorée rapidement », constate un riverain. Les trafiquants ne sont jamais très loin. Des propos validés par d’autres habitants.
« La police est présente tous les jours rue des Carmes. La police nationale a effectué 34 opérations dans la rue des Carmes depuis le début de l’année ; la municipale, elle, a procédé à seize interpellations pour consommation de stupéfiants, détaille Olivier Geffroy, maire-adjoint à la sécurité. La lutte contre le trafic est une priorité absolue. »
Jardin de la Charpenterie
Le phénomène revient. « Le soir, des jeunes sautent les grilles du jardin de la Charpenterie. On subit alors du tapage nocturne. Sans compter que certains montent sur les murets et qu’ils risquent la chute. Il y a donc aussi un problème d’insécurité », avance un Orléanais du centre-ville. Face à cette situation, Olivier Geffroy annonce le retour « des patrouilles de nuit de la police municipale dans le jardin. On va aller chercher ces jeunes. »
Saint-Pierre-le-Puellier
« Ce quartier est sinistré, il est à l’abandon depuis des années. On est dans un vrai état d’énervement », s’emporte une habitante. Le projet d’Olivier Carré a atténué ces velléités. « Nous allons refaire et végétaliser les rues des Tanneurs, des Bouchers et de la Tour. Dans les deux ans, elles seront reprises comme les autres rues du quartier. » En ce qui concerne la réfection de la place Saint-Pierre-le-Puellier, « le projet architectural n’a pas été arrêté ».
Pont George-V
La difficulté de circulation des vélos sur le pont George-V n’a pas été absente des échanges, comme à l’AG Saint-Marceau. « Je suis même surprise de ne pas y voir plus d’accidents », a admis une cycliste. « La situation des vélos n’est pas adaptée », a convenu Olivier Carré. Il a assuré que « mettre le tramway sur une voie » était une possibilité. « Il n’y a que trois ou quatre croisements par jour. Cela ne retarderait donc pas la fréquence des tramways. » Toutefois, rien ne changera avant 2019.
Nicolas Da Cunha
