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Montpellier : jaloux, le Sétois lui assène coups de tête et coups de barre de fer

Posted On 09 Mai 2018
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Montpellier : jaloux, le Sétois lui assène coups de tête et coups de barre de fer
Affaire de violences à la barre du tribunal correctionnel.

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Ce Sétois a été condamné à deux ans de prison dont un an avec sursis, mise à l’épreuve durant deux ans, avec obligations de soins.

« Je ne supporte pas le nouveau compagnon de mon ex, c’est comme ça. Dès que je le vois, j’ai la colère qui monte en moi. J’ai la haine contre lui. C’est plus fort que moi”, explique à la barre ce Sétois de 49 ans, poursuivi pour violences avec arme ayant entraîné une incapacité totale de travail de cinq jours, avec dégradation volontaire de bien d’autrui et menace de mort.

Une animosité qui dure depuis plusieurs mois déjà, avec passages à l’acte à trois reprises, le 1er novembre 2017, le 3 janvier 2018 et surtout le 19 avril 2018. C’est d’ailleurs ce dernier fait qui a entraîné une action en justice et qui a valu une présentation du mis en cause devant le tribunal correctionnel de Montpellier, dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.

Ce jour-là, alors qu’il ramenait son fils de 8 ans au domicile de son ex-compagne, ce père de famille est complètement sorti de ses gonds à la vue de celui à qui il reproche de lui “avoir volé sa femme”. En arrivant sur le parking, il a trouvé une barre de fer au sol et s’en est servi pour le frapper au niveau des mollets et du coude. Puis, alors qu’il venait de se faire désarmer, il lui a asséné plusieurs coups de tête avant de le mordre au niveau du dos. Le tout en le menaçant de le tuer.

“Quand je le vois, je n’ai qu’une idée en tête, c’est de le tordre »

“Quand je le vois, je n’ai qu’une idée en tête, c’est de le tordre. Et ça n’a pas loupé cette fois-ci encore, lâche à la barre du tribunal le prévenu. Il tient des propos à mon fils que je ne peux accepter comme par exemple que le meilleur des sports, c’est le sport en chambre. Ça se dit ça, à un enfant de 8 ans ? »

« Alors, ce jour-là, quand je l’ai vu, je n’ai pas pu me contrôler. J’ai trouvé cette barre de fer et je me suis lancé sur lui pour en découdre. Mais je dois vous préciser que lui aussi m’a frappé quand il m’a désarmé, au niveau de la tête et au dos.” Avant de s’enfuir, il parviendra toutefois à arracher le portable de son adversaire qu’il jettera violemment au sol.

“Mon problème, c’est que je suis nerveux et impulsif”

Interrogé par le président Alexandre Laine, il a également avoué les faits qui lui étaient reprochés le 1er novembre 2017 où, à l’aide d’une barre de fer, il avait menacé de mort le nouveau compagnon de son ex, avant de lui briser son pare-brise. Idem pour l’altercation du 3 janvier, où il s’était jeté littéralement sur lui alors que le couple se promenait sur les quais. Après lui avoir asséné un coup de tête puis l’avoir mordu à la cuisse, il avait sorti un tournevis et l’avait menacé de mort. Heureusement, une tierce personne les avait séparés.

“Mon problème, c’est que je suis nerveux et impulsif”, a-t-il reconnu à l’audience. Ce jaloux maladif et hautement agressif “qui ne semble pas se remettre en question”, dixit le procureur Jacques-Philippe Redon, a finalement été condamné à deux ans de prison avec maintien en détention, dont un an assorti du sursis mise à l’épreuve durant deux ans, avec obligations de soins, interdiction d’entrer en contact avec la victime et réparation du préjudice. Soit plus de 1 000 € de dommages et intérêts.

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