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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

La police municipale du Chesnay équipée de caméras piétons

La police municipale du Chesnay vient d’être équipée de caméras piétons. Quatre agents ont l’autorisation de les porter.

Publié le 18 Oct 17 à 12:05
Depuis la semaine dernière, quatre policiers municipaux du Chesnay ont été équipés avec une caméra piéton. (©78actu)

Depuis la fin de semaine dernière, la police municipale du Chesnay est équipée de caméras piétons. Quatre agents sur neuf ont reçu l’autorisation de les porter lors de leurs patrouilles.

Clipsé sur leur gilet, l’appareil pourra être déclenché par le policier, en fonction de la situation. « Elles ne filment pas en permanence. Il faut qu’elles soient activées manuellement. La ou les personnes contrôlées seront avisées de l’enregistrement vidéo et audio, précise le chef de la police municipale. Chaque séquence dure quinze minutes au maximum. Notre équipement nous permet d’en faire plusieurs de suite. »

« Cela exige de nous l’exemplarité »

Le dispositif peut tout aussi bien être utilisé en patrouille pédestre qu’en voiture. « Cela peut nous permettre de récupérer des informations quand les événements se passent trop vite, qu’il faut plus se concentrer sur la conduite que sur la lecture d’une plaque d’immatriculation. Faire tout en même temps n’est pas si facile », poursuit l’employé de la Ville.

Il ne voit d’ailleurs que des avantages au système. « Avec les vidéos, on ne pourra plus remettre en cause ou en doute la parole des policiers. Mais c’est à double tranchant. Cela exige de nous l’exemplarité, tant dans notre vocabulaire que dans les procédures des interventions. Et je suis persuadé que cela fera redescendre bien des tensions. »

Effacées au bout de six mois

Aux questions de l’utilisation et du stockage des données, le chef de la police municipale répond par une stricte application de la loi. « Aucun agent ne pourra relire les vidéos en temps réel. Je suis le seul à disposer de l’habilitation et du code pour extraire et lire les données. Je ne peux toutefois pas les détruire, si l’envie m’en prenait, sans laisser de trace. Si les images ne présentent aucun intérêt et ne rentrent dans aucune procédure, elles seront effacées au bout de six mois. »

Les quatre appareils fonctionnent de jour comme de nuit, en grand-angle et avec géolocalisation. Le Chesnay suit ainsi les traces d’autres communes des Yvelines, comme Montigny-le-Bretonneux ou encore Poissy.

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