Ce fut la mauvaise surprise de ce lundi matin. « J’ai mis plus de 35 minutes à traverser Pont-à-Mousson. C’est un scandale » hurle ce commercial depuis l’embrasure de sa portière. Effectivement, cela bouchonnait copieusement depuis toutes les entrées de Pont-à-Mousson en direction de la place Duroc.

« On a été obligé de déployer la police municipale rue Gambetta pour calmer le jeu » explique Grégory Gœtz, le directeur général des services de la ville. La faute à des travaux d’assainissement prévus depuis longue date. « Attention, la ville, n’a rien à voir avec cela. Ce sont des travaux du Cycle de l’eau» ponctue encore le fonctionnaire territorial. En ligne de mire, plusieurs regards d’égouts de la route Départementale, qui avec le temps et la circulation étaient décelés. Alors, un système de régulation de feux a été installé afin de permettre, notamment rue Maréchal-Joffre, de travailler sur une unique voie. « Or les feux ont été réglés sur une circulation de 20.000 à 25.000 véhicules jour ». Beaucoup trop long donc, pour fluidifier le trafic qui s’est très vite transformé en cauchemar pour les parents désireux de conduire leurs enfants, à l’heure, à l’école. Des élus, quant à eux, dénonçaient que ces travaux n’aient pas été effectués plus tôt, de nuit. « Car, ce matin, ils avaient fini. Restait juste à poser le ciment. Mais là encore, l’entreprise avait prévu trois jours de séchage. Pour enfin, trouver une solution avec un béton fibré à prise rapide. Résultat ? Tout sera revenu à la normale ce soir » rassure Grégory Gœtz, qui a également demandé que des travaux non-urgents qui devaient être réalisés, soient repoussés à une période plus calme au mois d’août. Une solution de bon sens qui a fait l’unanimité.

Emmanuel VACCARO