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En octobre, les patrons de bars voyaient les amendes se multiplier…

Depuis 2017, les bars dijonnais sont davantage épinglés.  Photo I. G.

Depuis 2017, les bars dijonnais sont davantage épinglés. Photo I. G.

En 2017, les horaires des agents municipaux évoluaient et les patrouilles s’opéraient jusqu’à 1 heure. Conséquence, les bars étaient davantage épinglés pour nuisances sonores. Face à une fatigue des patrons d’établissements de nuit, Nathalie Koenders, adjointe à la tranquillité publique, évoquait alors, dans nos colonnes, la nécessité de créer un « conseil de nuit » au sein duquel habitants, élus et professionnels pourraient évoquer ces problèmes. Neuf mois plus tard, il est officiellement lancé et prend la forme d’un comité de la nuit et d’une commission de suivi des débits de boisson.

 5 C’est le nombre de bars sanctionnés par le tribunal de police en 2017.

… AUJOURD’HUI, UNE COMMISSION ET UN COMITÉ VONT ÊTRE CRÉÉS

Gilbert Febvay, de l’Umih, Nathalie Koenders, première adjointe au maire de Dijon, et Pauline Jouan, directrice de cabinet du préfet de la Côte-d’Or, ont signé la charte de régulation de la vie nocturne dijonnaise.  Photo I. G.
Gilbert Febvay, de l’Umih, Nathalie Koenders, première adjointe au maire de Dijon, et Pauline Jouan, directrice de cabinet du préfet de la Côte-d’Or, ont signé la charte de régulation de la vie nocturne dijonnaise. Photo I. G.

Une charte de « régulation de la vie nocturne dijonnaise ». Derrière cette signature tripartite entre la mairie, la préfecture et l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) se trouve la volonté de « prévenir et de lutter contre les troubles à la tranquillité publique survenant la nuit ».

« Il est important que la collectivité communique par rapport aux dangers de l’alcool sur la santé. Le volet de la tranquillité publique est également pris en compte. Il faut trouver le bon équilibre et apporter une réponse globale sur la santé et la sécurité », a expliqué Nathalie Koenders, première adjointe au maire de Dijon, en préambule de la signature de cette charte. Une commission de suivi des débits de boissons sera donc créée. Elle aura une vocation « très opérationnelle », selon l’élue. C’est notamment elle qui sera saisie lors de problèmes rencontrés avec les établissements de nuit. Les riverains pourront ­également s’adresser à elle. Cette dernière pourra continuer le travail commencé en 2009 avec le dispositif Harmonuits, qui avait finalement été abandonné, « faute de moyens ». « Le comité de nuit sera dans une approche beaucoup plus globale de la vie nocturne », a assuré Nathalie Koenders. « Il s’agira de voir ce que l’on peut proposer à l’échelle de la ville, pourquoi pas viades offres culturelles », a-t-elle poursuivi. D’autres axes de réflexion pourront être étudiés par ce comité. Comme les horaires de fermeture des bars. L’adjointe a ainsi remarqué que Dijon était l’une des rares villes dont l’arrêté préfectoral autorise l’ouverture des établissements nocturnes jusqu’à 2 heures. « Pourquoi ne pas travailler sur ce sujet », s’est-elle interrogée.

Le travail déjà engagé depuis 2017 se poursuivra donc puisque « des actions de contrôles et de répressions » ont été annoncées. Les ­comités seront lancés à la rentrée prochaine.

Info La signature de cette charte intervenait en clôture du séminaire régional “Alcool, ville et vie nocturne”, qui avait lieu à Dijon, jeudi

Inès de la GRANGE

IVRESSE DANS LA RUE : 120 € FACTURÉS

Parallèlement aux créations de ces comités, le conseil municipal a adopté, à l’unanimité, lundi, la décision de faire payer 120 € aux personnes interpellées en état d’ivresse manifeste sur la voie publique. Ce coût correspond aux frais engendrés par l’intervention de la police municipale.

Source:: En octobre, les patrons de bars voyaient les amendes se multiplier…

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