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Depuis sa cellule, il menace de mort la mère de son fils

Posted On 07 Déc 2017
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«Tu vas décéder». Voilà le genre de messages, agrémentés d’insultes, envoyés par un détenu de la centrale de Lannemezan à la mère de son fils de 15 ans. Karim (1) purge une peine de 30 ans pour meurtre. Il dit souffrir de ne pas voir son fils. «J’ai écrit des lettres, mais je n’ai pas de réponses. Quand j’appelle de la cabine de la prison, elle me dit : ‘’ Ton fils ne veut pas te parler ».» Alors, Karim, profitant du matériel informatique équipé d’une clé 3 G — interdit en prison — d’un autre détenu envoie via la messagerie Messenger des menaces de mort à son ex-compagne. Il reconnaît avoir adressé ces messages mais pour lui, la date visée ne colle pas. Sur cette absence de certitude de la datation des menaces, son avocate demande la relaxe. La présidente élisabeth Gadoullet relève que les menaces sont toutefois bien réelles. «Je ne vais pas enlever la vie de la mère de mon fils, mais de quel droit on m’enlève mon fils», se défend Karim. L’avocate de son ex-compagne demande que ces «faits cessent» car ils génèrent «une peur immense, même si le prévenu est incarcéré». Le procureur renchérit en soulignant que l’on a affaire à quelqu’un «qui est déjà passé à l’acte». Le tribunal condamne Karim à 4 mois et à verser 200 € de préjudice moral à la mère de son fils. (1) Le prénom a été changé.

Et aussi…

Bours >Feu de cheminée. Lundi soir, peu avant 21 heures, les pompiers sont intervenus dans une maison située rue de la Liberté à Bours, où un feu de cheminée s’était déclaré. Il a été éteint au moyen d’une lance à eau.

Lannemezan >Un blessé léger. Hier matin, vers 9 heures, une collision s’est produite entre deux voitures, sur la D 817, à l’entrée de Lannemezan, faisant un blessé léger qui a été transporté au centre hospitalier de la ville par les pompiers.

Tarbes > Une piétonne grièvement blessée. Hier matin, vers 10 h 30, une femme e 57 ans a été renversée par une voiture, rue Adrienne-Jouan-Grangé à Tarbes (dans le quartier Laubadère). Grièvement blessée, elle a été transportée au centre hospitalier de Tarbes par les pompiers.

Justice > Elle doit enlever le mobile-home où elle vit avec sa famille. Monique (1) a déjà été condamnée, en février dernier, à enlever son mobile-home du terrain où il se trouve, à Vic-en-Bigorre. «L’ajournement de peine dont vous avez bénéficié était uniquement dans le but de vous laisser du temps pour l’enlever, mais en aucune façon pour obtenir une autorisation», rappelle la présidente Élisabeth Gadoullet. «Si j’enlève le mobile-home, je suis dehors avec mon fils», se défend Monique. «Vous ne pouvez pas vous accorder de fait des droits illégaux. Vous faites le forcing», lui rétorque la présidente. Le procureur abonde dans le même sens, soulignant qu’il va falloir user de la contrainte pour faire disparaître cette installation. Le mobile-home se trouve sur une parcelle non constructible. Me Véronique Rolfo, avocate de Monique, avance la solution suivante : «Enlever les roues du mobile-home et déposer une demande de permis de construire». La représentante de la DDT convient en substance que, certes, si le mobile-home n’est plus mobile, il peut être considéré comme une habitation légère de loisir et être implanté sur un terrain, sous-réserve de l’obtention d’une autorisation préalable ou d’un permis de construire. à condition que les règles d’urbanisme le permettent. Et d’ajouter que dans le cas précis, il y a peu de chance que cette démarche aboutisse car la parcelle se trouve en zone naturelle. Véronique Rolfo renchérit qu’il «est plus facile d’enlever les roues que de déplacer le mobile-home». Le tribunal ordonne l’enlèvement du mobile-home avant le 1er mars 2018, sous peine de 20 € par jour de retard. (1) Le prénom a été changé.

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