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Décret plage: trois établissements historiques de Golfe-Juan condamnés à la démolition

Posted On 06 Oct 2017
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Un restaurant de plage à Golfe Juan, sur la Côte d'Azur, le 15 septembre 2017 - YANN COATSALIOU - AFP/Archives
Un restaurant de plage à Golfe Juan, sur la Côte d’Azur, le 15 septembre 2017 YANN COATSALIOU  /  AFP/Archives

Trois établissements de plage situés sur la commune de Vallauris-Golfe Juan (Alpes-Maritimes) ont été condamnés par le tribunal administratif de Nice à démolir leurs installations dans un délai de trois mois, selon le jugement consulté vendredi par l’AFP.

Un quatrième établissement également poursuivi par l’Etat, mais qui avait déposé une demande de permis de démolir dans les délais impartis, a été relaxé.

Selon Me François Stifani, avocat de l’association des exploitants et de deux de ces établissements, « les trois établissements condamnés vont faire appel » de ce jugement rendu mardi, en espérant, même si l’appel n’est pas suspensif, que « l’administration temporise » avant la démolition. Certains de ces établissements occupent cette plage naturelle de Golfe-Juan depuis 70 ans et même depuis presque un siècle pour l’un d’entre eux.

« Ces quatre établissements étaient occupants sans droit ni titre depuis 2005 du domaine public maritime », a commenté Serge Castel, directeur départemental des territoires et de la mer des Alpes-Maritimes, qui explique que « leurs installations en dur n’étaient plus conformes au décret plage », lequel suppose que les établissements de plages doivent disposer d’installations démontables.

« Nous avons essayé de discuter avec eux et organisé trois ou quatre réunions, mais ils étaient dans le déni, ils ont joué la montre et discuté de façon dilatoire, arguant que leurs établissements étaient installés là depuis très longtemps », précise M. Castel. « Nous leur avons laissé faire la saison 2017 mais un seul a déposé un permis de démolir et s’est inscrit dans la démarche, ce qui nous a obligé à aller au contentieux », indique encore le représentant de l’Etat.

« Le préfet est déterminé à aller au bout, et même s’ils font appel nous démolirons à leurs frais pour être au rendez-vous de la saison 2018 et permettre à la commune de disposer d’une concession et d’attribuer des lots à quatre nouvelles plages », affirme M. Castel.

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