«Rapport annuel 2016 du REN-LAC: La police municipale en tête de liste des services les plus corrompus», renseigne le journal en ligne Lefaso.net.

Selon ce confrère, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), au cours d’une conférence presse animée hier vendredi à Ouagadougou, a levé le voile sur son rapport annuel 2016 relatif à l’état de la corruption au Burkina Faso.

«L’enquête a été réalisée dans les 13 chefs-lieux de région du pays, en plus de la ville de Pouytenga», rapporte Lefaso.net, avant d’ajouter que la cérémonie de lancement du rapport a été jumelée à la remise des prix de la 11e édition du jeu concours Kouka.

Pour sa part, Burkina24.com, un autre site d’information, fait remarquer qu’il ressort de ce rapport que la police municipale vient en tête suivie des marchés publics, par rapport à la perception de la corruption en 2016.

A en croire ce média, le trio de tête se referme avec la douane, tandis que la gendarmerie nationale occupe la 4e place cette année.

Et de préciser que ce rapport rassemble les résultats d’enquête d’opinion d’une part et d’autre part, un état des lieux mené par les institutions étatiques, les Organisations de la société civile (OSC) et les médias.

L’enquête, toujours selon Burkina24.com, a couvert 14 villes du Burkina et a concerné 2.000 personnes.

Le journal Le Quotidien évoque le sujet à travers un article intitulé: «Rapport 2016 sur la corruption au Burkina: La police municipale, les marchés publics et la douane composent le trio de tête».

Le même quotidien, le seul qui parait le samedi au Burkina Faso, arbore en sa manchette: «Situation nationale: Le CFOP dénonce une aggravation de la corruption», informant que le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré a animé une conférence de presse dans la soirée du vendredi à Ouagadougou.

A lire l’écrit, M. Diabré estime que «les marchés de gré à gré sont une porte ouverte au pillage de l’économie nationale».

Le Quotidien consacre son éditorial du jour à la «récurrence des actes inciviques au Burkina Faso», estimant qu’il convient de «restaurer l’autorité de l’Etat».

Abordant l’incivisme, l’hebdomadaire culturel L’Observateur Dimanche, revient sur une descente musclée de la Coalition pour la renaissance artistique au Burkina Faso (CORA/BF) dans l’un des studios de la radio privée Omega.FM pour sommer «manu militari l’animateur de quitter les lieux».

A ce sujet, L’Obs Dimanche titre: «Visite CORA/BF à Radio Omega: Quand Petit docteur dégamme», parlant de l’artiste qui aurait agressé verbalement l’animateur.

ALK/cat/APA