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Bordeaux Lac : l’agresseur de la joggeuse condamné à six mois de prison A LA UNE BORDEAUX par Florence Moreau.

Posted On 17 Nov 2017
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 Son agresseur a été interpellé et placé en garde à vue. Ce vendredi après-midi, il a été condamné à six mois de prison ferme et a été incarcéré

Le 29 juillet dernier, une jeune femme faisait son jogging au bord du lac de Bordeaux quand un homme a surgi d’un buisson et l’a ceinturée pour mieux lui caresser le sexe à travers ses vêtements puis glisser sa main dans son pantalon. La joggeuse s’est débattue en criant et ce mouvement les a tous les deux faits tomber à terre.

La jeune femme est alors parvenue à s’enfuir et son agresseur n’a pas essayé de la rattraper.

Au moment où elle a déposé plainte, elle a reconnu un homme sur une série de photos qui lui était présentées par les policiers de la sûreté urbaine de Bordeaux.

Cette identification déjà formelle a été confirmée récemment par les résultats de police technique et scientifique réalisés alors sur les vêtements de la victime.

L’agresseur présumé, un homme de 24 ans, a été localisé par les policiers dans un hôtel d’Artigues. Il a été interpellé et placé en garde à vue. Il devrait être déféré ce vendredi et être jugé dans l’après-midi dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.

18 mois de prison requis

Ce vendredi après-midi, 18 mois de prison dont dix avec sursis et mise à l’épreuve requis  ainsi qu’une incarcération devant le tribunal correctionnel dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.

Il admet qu’il allait mal et qu’il a « pu le faire ». Dans le box des prévenus, le jeune Marocain est visiblement mis mal à l’aise par la présence de sa famille dans la salle d’audience du tribunal correctionnel. Il est jugé dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate pour agression sexuelle alors que sa femme écoute attentivement les débats.

Il est soupçonné d’avoir agressé une joggeuse qui courait au nord du lac de Bordeaux le 29 juillet dernier. Après avoir passé le pont sous la rocade, la jeune femme avait été attrapée par un homme qui l’avait ceinturée et avait passée sa main sur et dans son pantalon de jogging avant qu’elle ne réussisse à s’échapper.

Passé par la Libye où il a vécu 15 ans et qu’il a fui avec sa femme enceinte, il est arrivé en France en 2016. Demandeur d’asile, il voudrait « gérer des cafés » en France. Pris en charge par des associations, il assure que tout se passe bien à Artigues où il est actuellement logé et où il a été interpellé par les policiers de la sûreté urbaine. Il y est pourtant décrit comme violent et agressif envers les autres résidents devant lesquels il a déjà sorti un couteau.

A l’audience en ce début d’après-midi, la victime est absente. « C’est peut-être en lien avec l’extrême frayeur ressentie », suppose la vice procureur Céline Pagès au moment de requérir. « Elle n’a dû son salut que grâce à sa condition physique. Il encourt cinq ans de prison. Seule la convergence des éléments à charge et leur force probatoire ont conduit à un revirement dans ces déclarations puisqu’il a d’abord nié les faits ».

Elle requiert 18 mois dont dix avec sursis et un placement sous mandat de dépôt.

L’avocate de la défense n’a pas la même lecture. Elle demande une requalification des faits en tentative d’agression sexuelle. « Car il a essayé de l’agresser mais elle l’en a empêché ». Revenant sur une histoire familiale et personnelle difficile, elle estime les réquisitions « sévères et disproportionnées ».

Il a été condamné à six mois de prison ferme et a été incarcéré.

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