« On peut tout se dire dans le respect. La sécurité et la tranquillité publique sont autant des droits que des priorités », assure Jean-Louis Fousseret, premier édile de Besançon.

Les Planoisiens n’en peuvent plus, trop c’est trop. Leurs revendications sont multiples. Une Planoisienne depuis 15 ans, lance « En une heure, je ne pourrais pas tout vous dire ce qui ne va pas ».

« Garantir la tranquillité et la sécurité »

La liste est longue : « Rodéo, engins à moteur thermique notamment sur le parc Lafayette, trafics de drogue, mécanique sauvage, stationnements anarchiques et abusifs, commerces ouverts jusqu’à 3 h du matin, pétards, fêtes tardives, risques d’incendie dus à l’usage de barbecues sauvages, problèmes d’insécurité, d’hygiène, d’incivilité. » « Le quartier de Planoise à bien changer. On souffre de cette vie. Ce n’est plus le Planoise que j’ai connu, la police nationale ne se déplace plus », raconte cette habitante du quartier.

Le maire répond : « L’engagement est pris de garantir la tranquillité et la sécurité des concitoyens et ceci dans un contexte compliqué, où des événements graves, inacceptables sont à déplorer depuis plusieurs mois. Il ne sera fait aucune preuve de faiblesse. Des moyens vont être mis en place : augmentation des effectifs de la police municipale, commissariat de police de proximité, déploiement de la vidéo protection, un groupement local de traitement de la délinquance et la création du Conseil des droits et devoirs des familles. Face à l’exaspération croissante que vous rencontrez, vous pouvez adresser à mes services courrier, lettre internet, plaintes pour tous les faits délictueux dont vous êtes témoins. »

Les Planoisiens verront à la fin du mandat s’ils ont réussi à reprendre possession de leur quartier.

On souffre de cette vie. Ce n’est plus le Planoise que j’ai connu.

Une habitante du quartier depuis 15 ans