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Agression à La Poste d’Alès : le prévenu demande « une expertise psychiatrique »

Le suspect reste en prison et fera l’objet d’une expertise psy en attendant son procès le 18 septembre.

L’Alésien, âgé de 44 ans, suspecté de violences au bureau de poste du centre-ville d’Alès, jeudi 3 août, a été présenté, ce lundi après-midi, devant le tribunal correctionnel, dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate, lors d’une audience présidée par Nadia Atia.

Ancienne dépendance aux produits stupéfiants

D’emblée, cette dernière a rappelé au prévenu, maintenu en détention provisoire depuis la fin de sa garde à vue, qu’il était poursuivi pour plusieurs infractions, parfois en récidive: violences sans interruption totale de travail (ITT) à l’encontre du directeur de l’agence qu’il avait menacé à l’aide d’un couteau pour, semble-t-il, obtenir un retrait d’argent, séquestration de celui-ci, violences sans ITT envers un policier municipal, menaces, dont certaines seraient des menaces de mort, et résistances violentes en direction de quatre agents de la police municipale d’Alès.

Comme la loi le lui permet, le prévenu, qui est père de deux enfants et sans profession, a sollicité un délai pour préparer sa défense. Et d’ajouter, parce qu’il souffre de « problèmes d’ordre neurologique », dus à une ancienne dépendance aux produits stupéfiants: « J’aimerais bénéficier d’une expertise psychiatrique, suite à ce qu’il s’est passé, car je ne me rappelle que de la moitié des faits. »

Comportement agressif

Une demande que le procureur de la République, Nicolas Hennebelle, n’a pas estimée nécessaire, car, a-t-il dit, « on n’a pas de problématique d’abolition ou d’altération du discernement dans ce dossier ». En revanche, au regard du « risque de renouvellement des faits » et du « comportement agressif » du quadragénaire, le parquet a requis son maintien en détention jusqu’au procès.

« Il a un comportement irrationnel », a rétorqué MeKarim Derbal, avocat de la défense, pour justifier la nécessité d’une expertise psy de son client, qui aurait eu « une perte de contrôle temporaire ». Et de plaider ensuite, notamment, que le prévenu « n’est pas violent », pour obtenir sa libération sous contrôle judiciaire. Finalement, les magistrats du siège ont décidé du maintien en détention et ont ordonné une expertise psychiatrique du mis en cause, lequel sera jugé lundi 18 septembre.

Source:: Agression à La Poste d’Alès : le prévenu demande « une expertise psychiatrique »

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